Lauréat du Prix littéraire Nicolas Bouvier 2007

Décerné par Etonnants Voyageurs et la Direction Générale de l’Aviation Civile.
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David Fauquemberg et Eliane Bouvier

Pour sa première édition, le prix Nicolas Bouvier a été décerné à David Fauquemberg pour son livre Nullarbor (éditions Hoebëke).

Né d’un partenariat entre l’association Etonnants Voyageurs et la direction générale de l’aviation civile (DGAC), ce prix d’un montant de 15 000 euros, couronne l’auteur d’un récit, d’un roman, de nouvelles, dont le style est soutenu par les envies de l’ailleurs, à la rencontre du monde.

Le jury était composé de : Alain Borer, Pascal Dibie, Alain Dugrand, Lieve Joris,
Gilles Lapouge, Pierre Starobinski, André Velter

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David Fauquemberg a 33 ans. Auteur et traducteur indépendant, il vit à Paris. En 1998, il a enseigné la philosophie quelques mois avant de prendre la tangente. Il part pour l’Australie, où il séjourne plus de deux ans. Un périple tragique dans les confins occidentaux de l’île-continent qui lui a inspiré son premier livre, Nullarbor.


  • Nullarbor (éditions Hoebëke)
Nullarbor (Hoebeke, 2007)

À l’orée des années 2000, un jeune homme traverse, seul, le grand ouest australien. Une échappée, plus qu’un voyage, par-delà les confins désolés de la Nullarbor Plain. Commence alors un véritable road-movie. Traversée de la Nullarbor en stop. Arrêts dans des motels miteux ou des bars de bords de route remplis de personnages inquiétants.

Suit une campagne de pêche sanguinaire dans l’océan Indien. La perle des mers appartient à un capitaine d’une violence extrême envers ses matelots comme dans sa façon d’arracher les ailerons de requins avant de rejeter à la mer les poissons agonisants.

C’est en naufragé, fracassé (au propre comme au figuré), que le narrateur vient s’échouer à Broome, puis sur les terres aborigènes de Wreck Point. Une main se tend alors, la dernière. Celle d’Augustus, ancien de la tribu Bardi, qui lui ouvre les portes d’un ailleurs fantastique. Mais il est bien trop tard. Et la nature hostile resserre son étreinte.

Récit singulier, sombre et sans fard, d’un "monde sans prudence, où tout n’est que violence et ruine".