Lovecraft, le maître de l’épouvante


Une rencontre préparée par François Bon. Un film magnifique, Le cas Howard Phillips Lovecraft par Patrick Mario Bernard et Pierre Trividic. Et une exposition de Nicolas Fructus.
Lovecraft revient. Comme à chaque fois que s’éveillent les monstres, dans le monde. «  Le plus grand auteur de récit d’horreur du 20e siècle  », pour Stephen King est toujours un mystère, 80 ans après sa mort. Déployant un univers d’autant plus terrifiant que totalement étranger aux hommes, mus par des forces gigantesques qui effondrent les murailles que nous tentons de dresser pour survivre…
«  Le plus grand explorateur des gouffres sombres de l’imaginaire  » dit François Bon, qui a effectué un travail colossal de relecture, d’édition, de traduction – avec en apothéose le Carnet de 1933 qu’il a découvert à Providence.
Paul Martin Gal, lui, mêle dans Les cités des lamentations (Nestiveqnen ed.) les univers de Robert E. Howard et de Lovecraft.
Samedi dès 14h15, Théâtre Chateaubriand

Exposition à la Chapelle Gotland de Nicolas Fructus
Arpenteur des confins lovecraftiens, Nicolas Fructus a parcouru Les Contrées du Rêve, Les montagnes hallucinées, et cartographié Kadath, la cité inconnue, dont il a illustré le guide paru chez Mnémos en 2010. Il poursuit son exploration avec Gotland (Le Bélial 2016), livre d’art qui propose trois récits sur les traces des Grands Anciens dont il expose une vingtaine d’originaux.