DIMANCHE 4 JUIN, 15H, HÔTEL DU NOUVEAU MONDE, SALLE 1

Mémoire avec Yaa Gyazi et Léonora Miano

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© Michael Lionstar

Fabuleux. No Home aura été l’événement littéraire 2016 aux États-Unis. D’une émotion, d’un souffle, d’une maîtrise stylistique qu’on a comparée aux plus grands livres de Toni Morrison. À ceci près qu’il s’agit d’un premier roman… Une immense fresque, à travers le destin de deux sœurs, l’une mariée de force à un Anglais, l’autre vendue comme esclave.
Arrivée aux États-Unis à l’âge de 2 ans, Yaa Gyasi a fait ses études à Stanford, fréquenté les ateliers d’écriture de l’université de l’Iowa, mais c’est un voyage au Ghana qui aura été l’élément déclencheur d’une carrière qui s’annonce grande, très grande.

Auteure incontournable de la littérature francophone surbsaharienne, elle s’est imposée, non sans remous, parmi cette génération d’écrivains qui expriment leur révolte face aux comportements autodestructeurs qui ravagent le continent africain. Son dernier roman aborde les questions identitaires, d’un homme en tant qu’individu, en tant que père, mais aussi en tant qu’héritier d’une histoire coloniale dont le deuil n’est toujours pas fait.