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VEYRON Martin

France

Ce qu’il faut de terre à l’homme (Dargaud, 2016)

Grand Prix de la ville d’Angoulême en 2001, Martin Veyron est un des grands noms de la bande dessinée en France. L’inoubliable Bernard Lermite, avec lequel il débute, ou encore L’Amour propre sont aujourd’hui des titres phares. L’auteur-dessinateur parvient à restituer le quotidien que l’on connaît tous dans sa banalité la plus hilarante et n’hésite pas à se montrer acerbe quand il le juge nécessaire. Ce qu’il faut de terre à l’homme, adaptation d’une nouvelle de Léon Tolstoï, reçoit le Prix spécial du jury du festival d’Angoulême en 2017. Une critique pertinente de notre système productiviste et capitaliste, doté d’un humour certain.

Grand Prix de la ville d’Angoulême en 2001, Martin Veyron est un des grands noms de la bande dessinée en France. Après la parution de plusieurs de ses illustrations dans la presse, il publie les aventures du célèbre Bernard Lermite, héros séducteur et porteur d’un regard désenchanté sur ce qui l’entoure. En 1983, un autre de ses titres phares est publié : L’Amour propre, une bande dessinée réservée aux adultes, qu’il porte lui-même à l’écran 2 ans plus tard.

En parallèle, Martin Veyron travaille beaucoup pour la presse, une grande partie de ses illustrations sont par la suite réunies en recueils chez diverses maisons d’édition. En 1998, il publie Cru bourgeois et en 2000 Caca rente, deux autres albums majeurs dans sa carrière. En 2001 il est nommé Grand Prix du Festival international de la bande dessinée d’Angoulême pour l’ensemble de son œuvre et assure la présidence de l’édition suivante.

Avec Blessure d’amour-propre, publié en 2009, il revient sur l’expérience de L’Amour propre. Au lieu de livrer à ses lecteurs la suite qu’ils attendent depuis 22 ans, il leur propose de découvrir Martin Veyron, auteur vieillissant d’une bande dessinée érotique à succès. Une œuvre mordante aux dialogues pleins de finesse. Par la suite, il met en scène des couples qui se croisent, se frôlent et s’entremêlent dans le diptyque Marivaudevilles de jour et Marivaudevilles de nuit.

Avec Ce qu’il faut de terre à l’homme, adaptation d’une nouvelle de Léon Tolstoï, Martin Veyron contemple l’agitation de ceux qui ne savent pas se contenter de ce qu’ils ont et offre une fable universelle et intemporelle sur le thème de la cupidité des hommes.

Bibliographie

Auteur-illustrateur

  • Ce qu’il faut de terre à l’homme (Dargaud, 2016)
  • L’Amour propre (ne le reste jamais très longtemps) (Hachette, 2016)
  • Marivaudevilles de nuit (Dargaud, 2012)
  • Marivaudevilles de jour (Dargaud, 2011)
  • Blessure d’amour-propre (Dargaud, 2009)
  • Cornélius ou l’art de la mouscaille et du pinaillage (collectif, Gilbert, 2007)
  • Tooloose (Casterman, 2007)
  • Papy Plouf (Albin Michel, 2006)
  • Cour royale (avec Jean-Marc Rochette, Albin Michel, 2005)
  • Trois d’entre elles (Albin Michel, 2004)
  • Caca Rente (Albin Michel, 2000)
  • Cru bourgeois (Albin Michel, 1998)
  • Politiquement correct (Hoëbeke, 1995)
  • Le pagure est connu (Albin Michel, 1993)
  • Jivara (Albin Michel, 1992)
  • Donc, Jean… (Albin Michel, 1990)
  • Histoires d’œuf (collectif, Echo Vision, 1989)
  • Vite ! (Albin Michel, 1988)
  • Peut-on fumer après la mort ? (Albin Michel, 1988)
  • Bêtes, sales et mal élevés (Futuropolis, 1987)
  • Executive Woman (Albin Michel, 1986)
  • Olivier Désormeaux – Âge ?... Moyen ! (avec Diego de Soria, Dargaud, 1984)
  • L’Amour propre (ne le reste jamais très longtemps) (Albin Michel, 1983)
  • La Fin du chèque (Milan, 1983)
  • Ce n’est plus le peuple qui gronde mais le public qui réagit (Dargaud, 1982)
  • L’éternel féminin dure (Éditions du Fromage, 1981)
  • Personnellement je ne veux pas d’enfants (mais les miens feront ce qu’ils voudront) (Éditions du Fromage, 1980)
  • Plus lourd que l’air (Éditions du Fromage, 1979)
  • Bernard Lermite (Éditions du Fromage, 1979)

Illustrateur

  • Hommage à Bécassine (collectif, Gautier-Languereau, 2016)
  • Vive la politique (collectif, Dargaud, 2006)
  • Demain l’an 3000 (collectif, Albin Michel, 1999)
  • Enciclopedia El Vibora (collectif, Ediciones La Cúpula, 1988)
  • Zodiaque (collectif, Les Humanoïdes Associés, 1983)
  • Edmond le cochon (avec Jean-Marc Rochette, 1980-1993)
  • Nimbus présente le grand orchestre (collectif, Cumulus, 1980)
Ce qu'il faut de terre à l'homme

Ce qu’il faut de terre à l’homme

Dargaud - 2016

Ce qu’il faut de terre à l’homme est le nouvel album de Martin Veyron : une fable au thème universel et intemporel : la cupidité des hommes.
Sur son lopin de terre de Sibérie, le paysan Pacôme vit avec sa femme et son fils. Il n’est pas riche mais il subvient aux besoins de sa famille. Cependant, Pacôme se sent à l’étroit. « Si seulement j’avais plus de terres, soupire-t-il en regardant par-delà la clôture, je pourrais être tout à fait heureux. » Un appétit, tant pour les terres que pour ce qu’elles rapportent, qui va aller grandissant... D’après une nouvelle de Léon Tolstoï.

Revue de presse

"Un jeune paysan sibérien pris de rêves de grandeur va voir sa vie transformée pour toujours. Une adaptation sensible, personnelle et très réussie d’une nouvelle de Leon Tolstoï, par Martin Veyron." (Planète BD)

"Ce qu’il faut de terre à l’homme de Martin Veyron devient la bande dessinée RTL de janvier. Cette fable philosophique se déroule au 19e siècle en Russie mais dit quelque chose du monde contemporain." (Monique Younès, RTL)

"Martin Veyron abandonne ici la critique sociétale et le marivaudage caustique pour un propos plus politique : la critique de notre système productiviste et capitaliste. Avec toujours autant d’humour. Et ça marche… » (Anne Douhaire, France Inter)


Marivaudevilles - tome 2 - Marivaudevilles de nuit

Marivaudevilles - tome 2 - Marivaudevilles de nuit

Dargaud - 2012

La nuit, tous les chats sont gris et les amours ne sont pas toujours roses.
Après le délicieux Marivaudevilles de jour, Martin Veyron se penche sur le
versant nocturne du désir féminin. La valse des sentiments se transforme
peu à peu avec l’obscurité dans un long plan séquence passant de couples.

Revue de presse

"Martin Veyron excelle dans les situations qui dérapent, les dialogues pétillants. Dans l’art de s’amuser du rapport que ses personnages entretiennent avec les affaires sentimentales ou même nettement plus triviales." (Alexandre Fillon, L’Express)

"Une bande dessinée oirginale et sarcastique qui ne laissera pas son lecteur indifférent !" (Génération BD)


Marivaudevilles - tome 1 - Marivaudevilles de jour

Marivaudevilles - tome 1 - Marivaudevilles de jour

Dargaud - 2011

Un homme aime une femme qui couche avec un autre, ce dernier croise un couple qui se déchire pendant qu’un ado attend sa fiancée draguée par un aveugle... Tel un Marivaux moderne, Martin Veyron tourne avec finesse, légèreté et flamboyance un panoramique en un seul plan-séquence des vaudevilles d’aujourd’hui, une irrésistible partition où les couples se croisent, se frôlent et s’entremêlent. Un album euphorisant comme un coup de foudre.

Revue de presse

"Avec finesse et légèreté, Martin Veyron illustre des couples qui se croisent et s’entremêlent." (Eric Libiot, L’Express)

"Dans une veine burlesque et légère, les rencontres impromptues, cocasses ou romantiques des amoureux de la capitale. Truculent, subtil et bourré d’humour, le marivaudeville de Veyron se danse sans attendre. Formidable de justesse." (Olivier Hervé, Planète BD)


Blessure d'amour-propre

Blessure d’amour-propre

Dargaud - 2009

Un homme a écrit, il y a longtemps, un best-seller érotique où il popularisait l’existence du point G. Trente ans plus tard, le même auteur harcelé par une jeune et jolie journaliste, accablé par des problèmes de prostate, et poursuivi par les huissiers, va devoir se replonger dans les affres d’une sexualité qu’il croyait derrière lui. Martin Veyron signe une suite inattendue à l’Amour Propre avec cette fausse biographie, éblouissante mise en abîme, et surtout hilarante comédie qui fera rougir les plus prudes.

Revue de presse

"Comme c’est souvent le cas dans ses autres BD, il dépeint à la fois des hommes indécis et paresseux, et des femmes volontaires qui n’ont pas froid aux yeux. Une répartition des rôles assez rare en BD pour être, aussi, remarquable." (Yves-Marie Labé, Le Monde)

"Martin Veyron, Grand Prix du Festival de la Bande Dessinée d’Angoulême en 2001, est au mieux de sa forme. Ses dialogues sont percutants et parfois d’une finesse incroyable." (Nicolas Anspach, Actuabd)

"Une chronique sociale aux accents vaudevillesques mettant en scène un quinquagénaire… qui est en fait l’auteur de BD Martin Veyron, créateur du célèbre Bernard Lermitte : drôle, mordant et attachant." (Olivier Hervé, Planete BD)