Le grand roman de la génération yéyé. Un livre pétri d’humanité, virevoltant, joyeux, sans nostalgie, qui raconte 50 ans de l’histoire de France.
Le 22 juin 1963, en compagnie de 200 000 autres spectateurs, quatre adolescents assistent, place de la Nation, au concert donné à l’occasion du premier anniversaire du magazine Salut les copains. Il y a là François, blouson noir au grand cœur, tenté par les substances hallucinogènes, grand amateur de Protest Song ; Antoine, fils d’ouvrier qui ne jure que par Jean Ferrat ; Lorenzo, l’intellectuel, fou de cinéma et champion de 800m. Michèle enfin, dont tous trois sont amoureux, fée clochette merveilleuse, pourvoyeuse de chansons yéyé et féministe en herbe. Laisse tomber les filles est la saga douce-amère d’une génération qui avec ses contradictions, sa fougue ingénue et violente, avec sa rage parfois, ses moments de découragement et de doute, a essayé, tout en ne se résignant pas au monde tel qu’il est, à le rendre un peu meilleur. Commencé en twistant le madison, le livre se clôt sur la « marche républicaine » du 11 janvier 2015.
Un lancement accompagné de la sortie d’un triple CD, édité chez EPM, bande-son du roman, où l’on retrouve groupes et chanteurs des années 60.