Alice, la quarantaine passée, secrétaire de la scierie, entend quitter son mari et échapper à la tyrannie de ses frères. Vladimir, le bûcheron clandestin, fuit son passé. Daniel et Richard, deux vieux frères un peu rock’n’roll qui vivent reclus dans la ferme du Val triste, ont des comptes à régler avec leur enfance. Tous vivent dans un coin de la Drôme, déserte et sauvage. Tous sont des échoués. Mais à force de rêves, ces écorchés-volant parviendront à dénouer le fil de leur existence... pour un hiver de toute beauté !
Ce texte paru en 2012 sort ce printemps en format poche, une bonne occasion de le relire ou de le découvrir !
- « La violence, à tout moment, est en embuscade. Mais André Bucher est un poète et la tragédie vire au conte de fées. Il s’attache aux lumières, aux nuages, à la grandeur du ciel, traque les silences, fait parler les non-dits. L’émotion est à fleur de mots, la langue puissamment imagée. Le livre est court, mais il multiplie les points de vue et les formes, se déploie lentement, infuse dans la mémoire des lecteurs. Au point final, il n’a pas dit son dernier mot. » Télérama
- « Malgré sa briéveté, Fée d’hiver surprend plus d’une fois par ses changements de direction narrative et la variation de ses points de vue. Complexe dans sa structure mais simple dans son trajet, le roman, empreint d’une atmosphère de conte merveilleux, avance avec sérénité de la douleur à la lumière. » Le Matricule des anges
- « Autant dans l’humain que dans l’animal ou le végétal, il est d’une justesse remarquable, d’une douceur et d’une poésie inimitable. Suivant ses personnages sans jamais les brusquer, il les observe et sa bienveillance est lumineuse. Ecrivant comme il ressent les choses, ses mots se suivent dans une logique mi-absurde pleine de beauté. » La Tribune