FAUQUEMBERG David

France

9 avril 2018.

Ce passionné d’aventures et de littérature, également traducteur, avait marqué la critique et le public avec Nullarbor, récit haletant au cœur de l’Australie aborigène, aussitôt salué par le Prix Bouvier en 2007. Après le très rythmé Mal Tiempo, plongé haletante dans le milieu de la boxe cubain (2009), il signe en 2013 un véritable “roman flamenco” enfiévré, superbement documenté, dont la langue bat la mesure, heurte, sonne et emporte. Tous les mystères et la détresse des nuits gitanes de l’Andalousie aux côtés du chanteur Manuel el Negro. Il revient avec un splendide roman de mer, à la fois épique et poétique : Bluff, du nom d’un port néo-zélandais du bout du monde, nous transporte aux côtés de trois protagonistes pétris d’humanité, dans un monde naturel sauvage, là où les « embruns glacés vous tatouent la peau » et pénétré de sagesse ancestrale de la culture polynésienne.

 

Ce passionné d’aventures et de littérature, également traducteur, avait marqué la critique et le public avec Nullarbor, récit haletant au cœur de l’Australie aborigène, aussitôt salué par le Prix Bouvier en 2007. Après le très rythmé Mal Tiempo, plongé haletante dans le milieu de la boxe cubain (2009), il signe en 2013 un véritable “roman flamenco” enfiévré, superbement documenté, dont la langue bat la mesure, heurte, sonne et emporte. Tous les mystères et la détresse des nuits gitanes de l’Andalousie aux côtés du chanteur Manuel el Negro.

Professeur de philosophie, il abandonne les tableaux noirs pour se consacrer à l’écriture et aux voyages : Cuba, Australie, Argentine, Laponie, Andalousie, Californie, Europe de l’Est, Océanie... Il séjourne deux ans en Australie. 
De retour en France, il sera, entre autres, chroniqueur de théâtre, auteur de guide de voyage chez Gallimard et Dakota. Il signe des grands reportages pour les revues XXI, Long cours, Géo, Desports, Holiday... Il est aussi traducteur, de l’anglais et de l’espagnol, notamment du prix Nobel sud-africain Nadine Gordimer (Vivre à présent, chez Grasset), de R.L. Stevenson (Le Club des suicidaires, chez Arthaud), de l’Écossais James Meek (Un acte d’amour, Nous commençons notre descente et Le coeur par effraction chez Métailié), du Chilien Luis Sepúlveda (La fin de l’histoire chez Métailié), des Américains Willy Vlautin (Motel Life et Plein Nord, chez Albin Michel, coll. « Terres d’Amérique ») et T.J. English (Nocturne à la Havane et La cité sauvage aux éditions de la Table Ronde), des Canadiens Robert Hunter (Les Combattants de l’Arc-en-Ciel, chez Gallmeister) et Annabel Lyon (Le Juste milieu et Aristote, mon père aux éditions de la Table Ronde. De 2010 à 2018, David Fauquemberg est membre du jury du Prix Nicolas-Bouvier.

Son long séjour en Australie lui inspire Nullarbor, son premier livre, un road trip en autostop au cœur de l’Australie orientale. Entre fiction et récit de voyage, l’ouvrage est un éloge de la fuite et de l’évasion qui n’est pas sans évoquer Jack Kerouac et Hemingway. C’est aussi l’histoire d’un cauchemar dans les confins désolés d’une Australie hostile et cruelle, loin des clichés et des cartes postales. 
Ecrivain et traducteur, notamment de l’Ecossais James Meek, de l’Américain Willy Vlautin ou du Canadien Robert Hunter, il est également grand reporter pour la revue XXI et le magazine Géo.

David Fauquemberg revient en 2009 avec un second roman, Mal Tiempo, un témoignage percutant sur la dure réalité de Cuba qui nous conte les heurs et souffrances d’un jeune de la rue élevé pour se battre et qui se révèle être un prodige de la boxe. Un récit sur le dépassement de soi, le sacrifice et la rigueur, récompensé par le prix Millepages 2009 et le prix des Hebdos en région en 2010.

En 2013, il nous offre une plongée enfiévrée dans les mystères et la détresse des nuits gitanes de l’Andalousie avec Manuel el Negro. Un véritable "roman flamenco", superbement documenté, et dont la langue bat la mesure, heurte, sonne et emporte.

Il signe début 2018 un splendide roman de mer, à la fois épique et poétique : Bluff, du nom d’un port néo-zélandais du bout du monde, nous transporte aux côtés de trois protagonistes pétris d’humanité, dans un monde naturel sauvage, là où les « embruns glacés vous tatouent la peau », et pénétré de la sagesse ancestrale de la culture polynésienne.


En savoir plus


Bibliographie :

 

DERNIER OUVRAGE

 
Romans

Bluff

Stock - 2018

Bluff, à l’extrême-sud de la Nouvelle-Zélande.
La tempête ravage ce bout du monde en plein hiver austral.
Un étranger pousse la porte du bar L’Anchorage, où pêcheurs et dockers attendent l’accalmie. Le Français a traversé tout le pays à pied, la route s’arrête à Bluff, il n’ira pas plus loin. Le voilà embarqué pour la saison de pêche à la langouste dans les fjords sauvages du Fiordland, à la merci des éléments. Une amitié se tisse avec son capitaine, le vieux Rongo Walker, pilier respecté de la communauté maorie, tiraillé entre ses traditions et une modernité où l’argent égare les hommes, parfois jusqu’à l’irréparable. Sous le regard de son équipier, le colosse Tamatoa, tahitien en exil qui rêve de regagner son île, le Français se retrouve projeté dans un monde où les chemins d’étoiles, le vol des oiseaux migrateurs et d’invisibles houles guident les navigateurs à travers le Grand Océan.
Résonne encore et toujours le chant des ancêtres : Marii, qui pêcha un jour le plus gros poisson de l’océan ; Hone, le poète maori au seuil de son dernier voyage ; Mau et Tevake, maîtres d’un art voué à disparaître – la navigation aux étoiles océanienne.