Une histoire européenne

Avec : Jil SILBERSTEIN, Anthony DOERR, Aleksandar GATALICA

30 septembre 2015.
 

Avec : Jil SILBERSTEIN, Anthony DOERR, Aleksandar GATALICA
Animé par Michel ABESCAT et Pascal JOURDANA

 

DERNIER OUVRAGE

 
Romans

Toute la lumière que nous ne pouvons voir

Albin Michel - 2015

Prix Pulitzer 2015. Il présentera son livre en avant-première à Saint-Malo !

Marie-Laure Le Blanc est fille unique et vit avec son père près du Muséum d’histoire naturelle de Paris où il travaille. La petite fille perd progressivement la vue jusqu’à devenir totalement aveugle à l’âge de six ans, et son père crée alors pour elle une maquette reconstituant fidèlement leur quartier pour l’aider à s’orienter et à se déplacer dans la ville. Six ans plus tard, l’Occupation nazie les pousse à trouver refuge à Saint-Malo chez l’oncle du père de Marie-Laure, un excentrique profondément marqué par son expérience de la Première Guerre mondiale, qui vit désormais reclus dans sa maison en bord de mer. Pour éviter que les Allemands ne s’en emparent, le Muséum leur a confié un joyau rare, la copie d’un diamant ayant appartenu à la famille royale de France dont ils ignorent qu’il s’agit en réalité de l’original.
Loin de là, en Allemagne, un orphelin prénommé Werner grandit dans un pensionnat destiné à accueillir les enfants des mineurs décédés dans les puits de la région. Curieux et intelligent, il se passionne pour la science et la mécanique et apprend rapidement à réparer les machines qui lui tombent sous la main. Un talent rare repéré par les Jeunesses hitlériennes où il se trouve enrôlé. Prenant conscience des fins auxquelles est utilisée son intelligence, il est sanctionné, devenant simple soldat dans la Wehrmacht et traversant la guerre jusqu’à son arrivée en France en 1944, où son chemin croisera celui de Marie-Laure alors que Saint-Malo est incendiée et pilonnée par les bombes.
Entrecroisant avec une maîtrise éblouissante les destins de ces deux enfants, Anthony Doerr offre un magnifique roman, soigneusement documenté et profondément émouvant.


Revue de presse

« Un roman d’une beauté envoûtante. »
https://www.nytimes.com/2014/05/11/books/review/all-the-light-we-cannot-see-by-anthony-doerr.html?_r=0 The New York Times

« Un roman magnifiquement écrit, une histoire captivante. Toutes les pièces de cette histoire ont leur importance et s’assemblent finalement en un puzzle qui révèle un véritable trésor. »
The Washington Post

« Un roman magnifique, émouvant et étonnamment joyeux. Prodigieux ! »
The Seattle Times

« Étonnant et résolument captivant, le nouveau roman d’Anthony Doerr nous entraîne vers la lumière en faisant revivre les nuits les plus sombres de l’Histoire. »
Entertainment Weekly

« Anthony Doerr évoque un large éventail de thèmes passionnants dans ce roman singulièrement saisissant. » The Boston Globe

« Dans ce roman sublime et aussi captivant qu’un thriller, Anthony Doerr évoque la grâce cachée et la lumière invisible à nos yeux qui surgit parfois dans les moments les plus sombres. »
San Francisco Chronicle

« Un roman ambitieux, magnifique et véritablement majestueux. »
Los Angeles Times

« Une réflexion profonde et passionnante sur le destin, le libre arbitre, et la façon dont, en temps de guerre, les choix les plus simples peuvent être lourds de conséquences. »
The New Yorker

 

DERNIER OUVRAGE

 
Essais

L’île où les hommes implorent

Noir sur Blanc - 2019

En 2012, La Terre est l’oreille de l’ours s’offrait comme une célébration du Vivant où notations en forêt, spéculations et remémorations se conjuguaient avec une mosaïque de lectures brassant sciences naturelles, environnement, éthologie, psychologie, poésie, spiritualité et anthropologie. Cinq ans plus tard, L’île où les hommes implorent s’attache, le temps de quatre saisons, à inventorier les éléments constitutifs d’une rapide dégradation des conditions de vie sur la planète Terre. D’où son sous-titre : « Chronique d’un désastre amorcé ».
 
Mû par une inquiétude que chaque mois s’emploie à confirmer, l’auteur n’en ressent que plus fort l’urgence d’explorer la palette des prodiges recelés par le monde qui s’étiole – ce à travers quatre entités géographiques : le territoire traditionnel des Innus du Québec-Labrador, l’île du Sud de la Nouvelle-Zélande, l’île cycladique de Sifnos et la campagne vaudoise où l’ancien Parisien a choisi de s’établir.
 
De lieux en peuples aimés, Jil Silberstein dit la splendeur d’un rituel particulier aux Nuu-chah-nulth de l’île de Vancouver, les prouesses d’une araignée (le Pholque phalangide), les enjeux du Pléistocène, l’exploration du Pacifique. Il s’initie à la dérive des continents. Sonde les motifs d’un marbre antique du sanctuaire de Delphes. Retrouve au cœur de la forêt subarctique le peuple innu dépossédé par le colonialisme. Célèbre l’écrivaine américaine Annie Dillard, le Tao te king et son cher Joachim Du Bellay.
 
D’une telle démarche « tous azimuts » résulte l’irrésistible goût d’observer à son tour. Et de chérir ce qui peut l’être encore.

 

DERNIER OUVRAGE

 
Romans

À la guerre comme à la guerre !

Belfond - 2015

Peu avant, pendant et après la Première Guerre mondiale, Europe toute entière.
« La Grande Guerre ». C’est de la bouche d’un mort que le médecin légiste Mehmed Graho, officiant à Sarajevo au lendemain du 28 juin 1914, entend ces mots. Et quel mort : l’archiduc François-Ferdinand en personne, tué en pleine rue avec son épouse par un jeune homme. Comme une traînée de poudre, l’animosité se répand à travers l’Europe : la Grande Guerre va commencer, et tout le monde se mobilise, partout. En Hongrie, où un gratte-papier travaillant pour le Pester Loyd se sent pousser des ailes quand son rédacteur lui demande de rédiger des lettres de menace à l’adresse de la cour de Serbie ; en Allemagne, quand, à la fin d’un récital, le chanteur d’opéra Hans Dieter Huis voit son ovation interrompue par un petit officier venu délivrer un message belliqueux du Kaiser ; en France, quand un jeune écrivain souffreteux, dénommé Jean Cocteau, s’empiffre de pâté et de fromage par peur d’être réformé pour son extrême maigreur ; en Turquie, où les trois apprentis du marchand d’épices stambouliote Mehmed Yildiz partent pour le front, à son grand désarroi ; et en Serbie, quand, à la sortie du train, le commandant en chef de l’armée, Radomir Putnik, prononce ces mots prophétiques : « Il va y avoir du grabuge ». Cinq ans de grabuge, précisément, que l’on ne connait que trop bien… mais est-ce vraiment le cas ?
Cette épopée totale sans être exhaustive, convoquant le fantastique comme un puissant symbole, accomplit l’exploit de représenter l’ampleur et les conséquences de la Grande Guerre dans l’Europe toute entière. Ce roman choral accompagne l’agonie de la Belle Époque et l’avènement d’un futur incertain, où la croyance positive dans le progrès scientifique et industriel est ébranlée à jamais.

Traduit du serbe par Harita Wybrands


Revue de presse :

« À la guerre comme à la guerre ! montre que le Verbe peut être d’une puissance inouïe, mortelle et incroyablement vaste. »
Miomirka Nesić, Mons Aureus

« À la guerre comme à la guerre ! dévoile le pouvoir d’une narration qui parviendrait à représenter avec succès l’essence même de l’Histoire. »
Mileta Aćimović Ivkov, Polja

« Dans ce roman aux milles visages, Gatalica construit sa narration à partir de multiples points de vue divergents sur la Première Guerre Mondiale. La frontière entre le réel et la fiction s’efface. Borislav Pekić a déclaré que le souffle de l’Histoire et la poésie contenu dans notre passé sont deux des éléments qu’on retrouve dans toute grande œuvre littéraire. À la guerre comme à la guerre ! est un roman qui réunit définitivement ces deux qualités. »
Petar Pijanović,  !Politika