JAWORSKI Philippe

14 mai 2007.
 

Le Figaro Littéraire sur la nouvelle traduction de Jaworski (Pléiade) :

Dans la nouvelle traduction du chef d’œuvre d’Herman Melville publiée par La Pléiade, le monstre blanc, jusqu’ici connu en tant que baleine, change de sexe et retrouve ses dents pour devenir un cachalot.

« Appelez-moi Ishmael », déclare le narrateur à la première ligne de « Moby-Dick ». « Appelez-moi cachalot », devra désormais lancer l’immaculé cétacé, à en croire la nouvelle traduction concoctée par Philippe Jaworski, spécialiste de littérature américaine du XIXe siècle, pour la prestigieuse édition de La Pléiade.

En France, la traduction la plus connue est celle de Jean Giono (avec Lucien Jacques et Joan Smith) en 1941. L’œuvre originale est parue en 1851 sous le titre « The Whale », puis « Moby-Dick, or, The Whale ». Ce mot est, en anglais, un terme générique pour désigner les Cétacés (l’épaulard est ainsi nommé ’killer whale’ et le cachalot ’sperm whale’). C’est justement ce terme qui a conduit Giono à faire du monstre blanc une baleine. Une erreur, selon la nouvelle traduction de Philippe Jaworski.


Argumentaire de Moby Dick :

Le chef d’œuvre tardivement reconnu d’Herman Melville. Un jeune homme embarque à bord d’un baleinier et participe à la lutte des marins contre le monstre des océans. Le grand récit symbolique de l’affrontement entre l’homme et la nature, et entre le bien et le mal.