ICARD Romain

11 avril 2018.

Après des débuts en presse écrite, il attrape le virus du documentaire, en réalisant des reportages et des investigations pour la télévision, notamment dans des magazines tels que "Pièces à convictions" (France 3). En 2007, il réalise notamment "Shoah par balles : l’histoire oubliée". Il signe aussi "AZF, Suzy contre mon gros Loup" (avec E. Galand) aux Editions Privé, l’histoire d’un groupe terroriste aussi insaississable qu’éphémère, et "La France des sociétés Secrètes" (avec S. Fontenelle) aux Éditions Fayard. Son dernier film nous plonge dans cette Amérique coupée en deux, entre tolérance apparente et ségrégation omniprésente.

 

Romain Icard :
"Après des études de Lettres, j’ai débuté en 1998 en presse écrite. Mais une fois quelques piges passées, j’ai "attrapé" le virus du documentaire grâce à des rencontres en tant qu’assistant réalisateur. J’ai commencé par réaliser des reportages et des investigations pour la télévision, notamment dans des magazines tels que "Pièces à convictions" (France 3), "90 minutes" (Canal+) et "Spécial Investigation" (Canal+). Des collaborations qui vont durer près d’une dizaine d’années.
Parallèlement, j’ai cherché à m’orienter vers l’écriture documentaire. En 2007, j’ai notamment réalisé "Shoah par balles : l’histoire oubliée", un documentaire de 90 minutes diffusé sur France 3. Depuis, sans renier mon attirance pour l’investigation, je navigue entre les documentaires d’investigation et d’histoire.

Par ailleurs, j’ai écrit quelques livres d’investigation, dont "AZF, Suzy contre mon gros Loup" (avec E. Galand) aux Editions Privé, relatant la troublante histoire d’un groupe terroriste aussi insaississable qu’éphémère, ou sur les confréries sectaires en France dans "La France des sociétés Secrètes" (avec S. Fontenelle) aux Éditions Fayard.

Depuis 2013, je suis membre de la Commission audiovisuelle de la SCAM."

 

DERNIER OUVRAGE

 

Etats-Unis, Le nouvel apartheid

Cinquante ans après les luttes pour les droits civiques menées, notamment, par Martin Luther King, tout semble avoir changé aux USA. Aux yeux du monde, l’élection de Barack Obama au poste de premier président noir est la démonstration parfaite d’une mixité réussie.
La ségrégation, pourtant interdite par la loi, fait son retour partout en Amérique. Notamment dans les écoles publiques.
Selma, dans l’Alabama, est un lieu emblématique de cette nouvelle situation raciale. Haut lieu du mouvement des droits civiques, la ville est à nouveau coupée en deux, et ses deux grands lycées en sont la démonstration. D’un côte, Selma High School, l’établissement public, et son millier d’élèves, tous noirs. De l’autre, la John T. Morgan Academy, établissement privé qui porte le nom d’un des fondateurs du Ku Klux Klan et qui compte 500 élèves, tous blancs.
Ce film nous plonge dans cette Amérique coupée en deux. En suivant des lycéens, leurs professeurs de la Selma Hugh School et leur entourage, nous découvrons les espoirs déçus, les peurs et le sentiment d’abandon qui gangrènent Selma, ville symbole d’une Amérique qui retombe dans ses pires travers racistes.