WILTZ Marc

16 mai 2018.
 

Né le 12 septembre 1961 à Saint-Mandé, Marc Wiltz a passé toute son enfance au Havre jusqu’à 22 ans. Diplômé de l’ESC du Havre 1983 (qui lui a appris à gérer des budgets), Marc Wiltz essaye le théâtre, la radio (Porte Océane au Havre), l’édition (Petit Futé en 1983) et un stage de deuxième année à la maison de la Culture (Le Volcan au Havre). Puis il travaille chez IBM, passe deux ans en Afrique, avant de devenir gestionnaire de studios de tournage de cinéma pendant 4 ans.
Marc Wiltz a toujours eu deux passions dans l’existence : les livres et les voyages, ce qui l’a amené à créer MAGELLAN & Cie en 1999 pour les conjuguer. Cette maison d’édition compte aujourd’hui 250 titres au catalogue, pour beaucoup d’entre eux basés sur un montage « cinéma » comme l’éditeur aime à le rappeler, c’est-à-dire en cherchant à trouver l’équivalent des avances sur recettes…

En 2011, il publie le Tour du Monde en 80 livres : En vingt-deux chapitres, depuis « Mythologies », jusqu’aux « Conquérants », en passant par « Nous sommes tous de grands enfants », « Les observateurs de Civilisations », « Du bon usage des moyens de transport »… Marc Wiltz propose une nouvelle lecture de 80 livres qui l’ont marqués et dont le thème principal tourne autour du voyage. Sont ainsi convoqués, dans cette saga de l’aventure par l’écriture, Don Quichotte et Casanova, Henry Miller et André Malraux, Bruce Chatwin et Victor Segalen, Saint-Exupéry et Hemingway… Et le personnage mythique du premier voyageur : Ulysse.

En 2015 il publie Il pleut des mains sur le Congo (Magellan & Cie), qui revient sur les crimes coloniaux au Congo : les morts du Congo, victimes de Léopold II roi des Belges, ont disparu sans laisser de traces. Ils se sont littéralement volatilisés. Pas une ligne dans les livres d’histoire. Aucun souvenir dans la mémoire des peuples. Pas de résurgences en ces temps de repentance. À croire que l’existence même de ce crime de masse, qui a précédé tous les autres, est sujette à caution. On parle aujourd’hui de dix millions de morts et disparus entre 1885 et 1908, soit le tiers de la population concernée. Sans compter les mutilés, impossibles à dénombrer. Dix millions, victimes de la cupidité d’un seul. A-t-on déjà vu cela dans notre époque « moderne » où pourtant les exemples ne manquent pas ?

 

DERNIER OUVRAGE

 
Essais

Il pleut des mains sur le Congo

Magellan & Cie - 2015

Pourquoi tous ces morts au beau milieu de l’Afrique coloniale ? Pourquoi cet oubli incompréhensible ? Ce silence, que rien ou si peu ne vient troubler ? Les faits, pourtant historiques, se sont déroulés au vu et au su de tous, décidés en plein cœur de l’Europe consciente, documentée, active. Tout a été écrit, lu, dénoncé, prouvé, argumenté. À aucun moment, il n’a été possible de l’ignorer, même par courtoisie. Mais comme par un enchantement diabolique, les morts du Congo, victimes de Léopold II roi des Belges, ont disparu sans laisser de traces. Ils se sont littéralement volatilisés. Pas une ligne dans les livres d’histoire. Aucun souvenir dans la mémoire des peuples. Pas de résurgences en ces temps de repentance. À croire que l’existence même de ce crime de masse, qui a précédé tous les autres, est sujette à caution. On parle aujourd’hui de dix millions de morts et disparus entre 1885 et 1908, soit le tiers de la population concernée. Sans compter les mutilés, impossibles à dénombrer. Dix millions, victimes de la cupidité d’un seul. A-t-on déjà vu cela dans notre époque « moderne » où pourtant les exemples ne manquent pas ?

Joseph Conrad, Mark Twain, Conan Doyle, Roger Casement, Edmund Dene Morel et beaucoup d’autres ont dénoncé ces forfaits à l’époque même où ils se déroulaient. Sur leurs pas, restituant le contexte et les témoignages, Marc Wiltz s’interroge sur cette disparition insensée…