Du manifeste « Pour une littérature-aventureuse » à l’idée de « Littérature-monde » : à Étonnants Voyageurs, la nécessité de dire le monde, et le refus d’une littérature nombriliste, formaliste, qui n’aurait d’autre objet qu’elle même. Pour en finir une bonne fois avec les prétentions des avants-gardes et le poids des idéologies. Découvrez l’histoire.
La publication du manifeste aura été comme un coup de tonnerre dans le monde littéraire. Et a suscité une foule de réactions. En France comme à l’étranger ( Herald Tribune, New York Times, Le Devoir, L’Orient-Le Jour, etc. ) que vous pourrez lire sur le site. Le débat est lancé ! Et nous vous invitons à y participer.
Un événement. Bientôt un livre, aux éditions Gallimard. Et le thème de la future édition d’Etonnants Voyageurs. Avec la plupart des signataires du manifeste. Et bien d’autres encore…
PARTICIPEZ AU DEBAT !
Enfin, le débat nécessaire est lancé ! Il sera au cœur du festival. Mais il concerne tous les amoureux de la littérature. Il vous concerne. Nous vous invitons à y participer !
Chaque année, vers le mois d’octobre, la tension monte dans les ambassades étrangères à Stockholm et en particulier dans les services culturels. Quel est le pays qui cette fois-ci aura la gloire de recevoir le prix Nobel de littérature ?
Une conférence de presse aura lieu à la suite de la publication du Manifeste « Pour une littérature-monde en français ». Ce rassemblement prendra le nom de Convention de Saint-Malo.
Un essai collectif Pour une littérature monde en français paraîtra à la mi-mai 2007 aux éditions Gallimard (collection Blanche) qui prolongera le débat engagé par le manifeste. Cet ouvrage, sous la direction de Michel Le Bris et Jean Rouaud rassemble 25 contributions parmi les signataires du manifeste. La plupart de ces auteurs seront présents à Saint-Malo.
Nous l’annoncions il y a 13 ans, à Saint-Malo : c’est aujourd’hui un raz-de-marée. Un séisme dont les signes avant-coureurs commençaient à se faire sentir au tournant des années 80-90, avec le surgissement d’une génération d’écrivains, Salman Rushdie, Kazuo Ishiguro, Ben Okri, Hanif Kureishi, Michael Ondatjee, Amitav Gosh. « Nous ressemblons à des hommes et des femmes d’après la Chute. Nous sommes des hindous qui avons traversé les eaux noires, et le résultat, c’est que nous appartenons en partie à l’Occident. Notre identité est à la fois plurielle et partielle » déclarait Rushdie.
Cinq prix littéraires sur les sept principaux décernés cet automne à des écrivains que l’on dit — le plus souvent avec quelle condescendance ! — « francophones » : l’événement est historique, à tout le moins le signe d’un basculement d’époque. Le manifeste publié en écho dans le Monde a été ce printemps un coup de tonnerre dans le milieu littéraire. 44 parmi les plus grands écrivains de langue française, du monde entier, prenant position pour une « littérature monde en français » !