André Maire, peintre-voyageur

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Le roi africain Baribas de Parakou © André Maire

Soixante-dix gouaches, lavis à l’encre sépia, peintures à l’huile et grands panneaux décoratifs des années 30-40.
Peintre voyageur tout à fait atypique, élève d’Emile Bernard, mais refusant d’être rattaché à un courant artistique précis, il s’embarque à vingt-et-un ans pour l’Asie, découvre la " Voie royale " dix ans avant Malraux, fait son service militaire dans l’infanterie coloniale. D’une certaine manière il n’en " reviendra pas ". Six années en Italie, à Venise, puis neuf années en Espagne (dont deux années à la Casa Velasquez) développent son goût des grands paysages, qui lui assure une belle réputation - et son goût pour " l’ailleurs ". L’Egypte puis l’Inde des temples seront comme un éblouissement. Suivront Ceylan, l’Afrique, l’Extrême Orient encore, où il vivra dix ans, Madagascar : il courra le monde, toute sa vie à la poursuite d’un rêve de " grand dehors " . Un album, publié chez Somogy, a permis d’apprécier l’étendue de son talent. C’est l’André Maire africain que nous vous proposons de découvrir à travers gouaches, croquis et lavis à la sanguine, de la Grande mosquée de Mopti, aux bords du Niger en passant par le roi africain Baribas de Parakou (ci-dessus)... Une vraie découverte !