Dimanche dès 14h, Grande Passerelle 2

Après-midi : Woodstock

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Un après-midi dimanche dès 14h, Grande Passerelle 2

14h : Ce que nous disent les sixties

D’abord une rencontre. Mai 68, à Prague, la foule libérée, et les chars. Et puis, à tous les obsédés de l’embrigadement obligatoire dans l’armée de la Révolution, les images de Woodstock en 1969, cette foule immense, là aussi, qui nous dit tant de choses. De la puissance de la musique à créer de l’être ensemble, et de l’être ensemble lui-même : les pas cadencés des militants de la révolution, encore ? Non : le réveil de cette dimension poétique de l’être humain qui fait que chacun se sent plus grand que lui, l’affirmation d’un vouloir vivre. Une utopie, une illusion vite évanouie ? Mais dans ce cas, pourquoi en parlons-nous encore ?
Avec Frédéric Joignot, Éric Sarner, Gérard de Cortanze et Patrice Blanc-Francard.

15 h 15 : Un film, We blew it

Comment l’Amérique est-elle passée d’Easy Rider à Donald Trump ? Que sont devenus les rêves et les utopies des années  1960 et  1970 ? Qu’en pensent, aujourd’hui, ceux qui ont vécu cet âge d’or ? Ont-ils vraiment tout foutu en l’air ? Ce road-movie mélancolique et élégiaque dresse le portrait d’une Amérique déboussolée, complexe, et chauffée à blanc par une année de campagne électorale. Un film de Jean-Baptiste Thoret.

17 h 45 : Amérique : avons-nous tout raté ?

Trois auteurs américains pour y répondre :

Matthew Neill Null signe Le Miel du lion (Albin Michel), un premier livre saisissant qui nous transporte avec les bûcherons de Virginie au cœur du Gilded Age américain, un roman noir aux allures de tragédie sociale. Une des voix les plus prometteuses du paysage littéraire américain.

Kevin Canty, dans la tradition naturaliste, dresse le portrait d’une Amérique désespérée et rongée par l’alcool, à travers les survivants d’une ville minière touchée par un drame (De l’autre côté des montagnes, Albin Michel).

Et Armistead Maupin : ses Chroniques de San Francisco, portrait poignant et tendre de la ville sur plusieurs décennies ont connu un succès planétaire. Mon autre famille (L’Olivier) retrace son parcours, entre sa famille biologique, ségrégationniste et conservatrice, et sa «  famille logique  », affective, celle d’une Californie tolérante et la transformation d’un jeune républicain en figure de proue du militantisme LGBT+.
Retrouvez-le aussi au Café littéraire, sam. 14 h 15.