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BUTOR Annie

France

Comment voulez-vous que j’oublie (Editions Phébus, 2013)

Biographie :

Les couplets de Jolie Môme, Léo Ferré les a dédiés à Annie Butor, la fille de celle qui fut pendant dix-huit ans son épouse et muse : Madeleine Ferré. Alors que le 14 juillet 2013 marquera les vingt ans de la mort de Léo Ferré, l’auteure rend hommage à la romance qu’a vécu sa mère, Madeleine Rambereau, avec le chanteur, qui écrivait à son propos : "Je suis né par erreur en 1916, et une seconde fois le 6 janvier 1950, quand j’ai connu Madeleine." Témoin du quotidien de Ferré dans l’intervalle 1952 à 1968, la jeune Annie côtoie ce poète hors du commun durant une période méconnue de sa vie. Des débuts à la célébrité, du génie aux excès douloureux, elle assistera à tout, tant au meilleur qu’au pire. Elle publie aujourd’hui chez Phébus un livre de souvenirs riche de photos inédites. Touchante mise en lumière d’un monument de la chanson française, cet ouvrage fascinera tous ceux qui s’intéressent à la vie artistique et intellectuelle de l’époque.


Bibliographie :

  • Comment voulez-vous que j’oublie (Editions Phébus, 2013)

Présentation de Comment voulez-vous que j’oublie :

Pour la première fois, l’histoire de l’amour fou qui unit durant dix-huit ans Madeleine et Léo Ferré est racontée de l’intérieur, par la fille de Madeleine, qui partagea leur quotidien dès l’âge de cinq ans. Celle pour qui Léo Ferré écrivit ’Jolie môme’ évoque la misère des débuts, le succès, la gloire et... les dérives.
Elle assiste à la création de plus de deux cents chansons, aux rencontres avec André Breton, Aragon, Louise de Vilmorin, le prince Rainier – pour ne citer qu’eux – et partage la passion du couple pour les animaux, des saint-bernard aux oiseaux en passant par les chimpanzés ! Témoin privilégié de cette époque peu connue de la vie de Léo Ferré, Annie Butor réhabilite la mémoire de sa mère et trace un portrait émouvant, mais sans concession, de ces deux êtres exceptionnels.


Revue de presse :

  • « C’est avec sensibilité, pudeur et netteté qu’Annie Butor décline les épisodes de la tragédie. Prenant fermement place au côté de sa mère, Madeleine, délaissée, reniée, pour dresser de Ferré un portrait sans amertume, mais sévère et sans fard. »
    Nathalie Crom, Telerama n°3299