Pas assez blanc pour être universel ? Pas assez noire pour appartenir à l’Afrique ? Quel impact a le racisme sur le corps, l’âme, l’esprit ? La romancière Natasha Brown (Assemblage) refuse d’être le bon exemple, un alibi, gage d’une pseudo-acceptation de la diversité. Seynabou Sonko (Djinns) mélange les genres, et les langues, pour célébrer la liberté d’être soi qu’offrent les appartenances multiples. Nadia Chonville, quant à elle, explore la transmission de traumatismes d’une génération à l’autre, et confronte les blessures de la domination coloniale (Mon cœur bat vite).