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DALLET Jean-Marie

France

17°sud 149° ouest (Au Vent des îles, 2011)
De pareils tigres (Le Sonneur, 2010)

Biographie

© Plossu

Né à Nantes en 1940, Jean-Marie Dallet est un écrivain qui se qualifie lui même de "révolté", car "on ne peut écrire sans révolte, être artiste, c’est dire non aux idées toutes faites". C’est aussi un auteur passionné par la mer, la navigation et les événements historiques qui leur sont liés. Son premier roman, Les Antipodes, est publié en 1968 et son préfacier n’est autre que Marguerite Duras. Ce roman dans lequel, déjà, l’auteur parle au lecteur d’exotisme, est le premier d’une quinzaine d’autres, parmi lesquels il convient de citer Dieudonné Soleil, grâce auquel Jean-Marie Dallet obtient la bourse Goncourt du récit historique en 1983.

Un écrivain révolté donc, dans un monde qu’il considère assailli, même en ses lieux les plus reculés, par l’uniformisation, la quête du pouvoir, la recherche du profit et la vulgarité. Face à ces menaces, Jean-Marie Dallet donne à ses lecteurs de découvrir, de s’émerveiller et de naviguer au fil des mots, lui qui "navigue" entre Paris, la Méditerranée et le Pacifique sud, qu’il a d’ailleurs sillonné à bord de son voilier en ralliant un jour Tahiti par voie de mer. Et s’il est bien un endroit du monde qui fascine Jean-Marie Dallet, ce sont bien les mers du sud. Au fil de ses romans, depuis les plus anciens tels que Les Antipodes, Tahiti Jim ou encore Dieudonné Soleil jusqu’aux plus récents, le lecteur découvre ainsi des paysages, en apparence idylliques mais trop souvent trompeurs, de mers bleues, de cieux illuminés, de sable blanc et de terres sauvages à la végétation luxuriante. Lieux sauvages, lieux nourriciers, lieux de colonisation... Lieux d’exil et de châtiment aussi, comme c’est le cas dans Au plus loin du Tropique, roman paru en 2006 dans lequel cinq personnages bannis du monde sont prisonniers du paradis, ou de "cet enfer posé sur les flots".

En 2010, Jean-Marie Dallet a publié De Pareils Tigres , récit de l’étrange histoire vraie des frères Rorique, deux marins bretons accusés d’actes de piraterie et de meurtre, ou comment un étonnant fait divers défraye la chronique judiciaire au point d’être comparé par Zola à l’affaire Dreyfus. Une affaire Dreyfus où surgit le fantôme de la piraterie, une affaire Dreyfus sous les tropiques de Polynésie et du bagne de Cayenne. Le dernier roman de Jean-Marie Dallet, 17° Sud 149° Ouest, paru en 2011, met en scène le candide aspirant Lecoeur, un jeune Français Blanc fraîchement débarqué à Tahiti. Il y découvre un peuple qui vit au rythme de la nature et des sentiments humains, un monde qui le fascine bien qu’il garde le point de vue d’un homme Blanc, un monde qui change aussi, au gré des marées qui amènent l’occident sur les rivages de l’île. On y retrouve une nouvelle fois la musique, le verbe imprévisible et le souffle épique du style de Jean-Marie Dallet, son goût de l’aventure et des mers du sud, mais aussi une sourde inquiétude face à un monde ou la pureté des sentiments les plus simples et la beauté de la nature semblent ne plus suffire aux hommes.


Bibliographie :

  • 17°Sud 149° Ouest (Au Vent des Îles, 2011)
  • De pareils tigres (Le Sonneur, 2010)
  • Encre de guerre (Le Sonneur, 2008)
  • Au plus loin du Tropique (Le Sonneur, 2006)
  • Pontmaudit ou les Chemins de la Haute Mer (Le Rocher, 2006)
  • Tentative de fuite (Plon, 2000)
  • Au soleil des vivants (Lattès, 1998)
  • Veilleur où en est la Vie (Laffont, 1994)
  • Fin de Partie au Sans Souci (Laffont, 1989)
  • Paradis, paradis (Laffont, 1985)
  • Dieudonné Soleil (Laffont, 1983)
  • Je, Gauguin (Laffont, 1981), (Table Ronde, 2003)
  • Tahiti Jim (Laffont, 1979)
  • Waterman bleu-noir (Laffont, 1978)
  • L’Atelier du tropique (Saint-Germain des Prés, 1976)
  • Les Antipodes (Seuil, 1968)

Présentation de 17°sud 149° ouest

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L’aventure de l’aspirant Lecoeur ne surprendra pas les historiens car elle se nourrit des récits de voyages des grands capitaines, Bougainville, Cook ou encore Bligh qui ont abordé à Tahiti. Mais Jean-Marie Dallet, par l’écriture fluide et imagée que nous lui connaissons nous captive par ce journal de bord. Car il s’agit bien d’un journal de bord, qui suit la Sainte Sirène et son équipage dans la mission de transplantation de l’arbre à pain de Tahiti aux Antilles. L’auteur est à l’écoute des mouvements de coeur de l’aspirant bien nommé qui tout à la quête de l’amour en arrive à être « oublié » sur l’île. On connaissait le rôle des mutins ou des déserteurs dans le jeu politique des chefferies de Tahiti à la fin du XVIIIe siècle. On découvre celui d’un « oublié » occupé à tracer une carte du Tendre polynésienne.

Au sujet de 17°Sud 149° Ouest... Deux interviews de l’auteur :
Les Nouvelles de Tahiti du 11/07/11
La dépêche de Tahiti 16/09/11


Présentation de De pareils tigres

15 décembre 1891, le navire Niuroahiti disparaît en Polynésie. Quelques mois plus tard, à plusieurs milliers de kilomètres de son port de départ, il accoste sous un faux nom dans une île du Pacifique où il est arraisonné par les autorités locales. Seuls membres de l’équipage d’origine : deux frères, Joseph et Alexandre Rorique, et le maître-queux du bâtiment. Sur accusation de ce dernier, les Rorique sont arrêtés. Soupçonnés de meurtres et d’actes de piraterie, ils ne cesseront, lors de leur procès retentissant, de clamer leur innocence.
Dans ce roman polyphonique, Jean-Marie Dallet revient sur une célèbre affaire qui a défrayé la chronique à la fin du dix-neuvième siècle et a inspiré à Jules Verne la trame de son roman Les Frères Kip. Des lagons de Tahiti au bagne de Cayenne, en compagnie de Paul Gauguin et de Joseph Conrad, l’auteur mêle fiction et réalité pour raconter le mystère qui continue d’entourer le destin des frères Rorique. « Mettez fin à ce scandale judiciaire. Les souffrances de ces deux malheureux n’ont que trop duré... » écrivait Séverine, la co-fondatrice de la Ligue des Droits de l’Homme, à leur sujet.

Revue de presse :

  • "Jean-Marie Dallet excelle à rendre compte du caractère supposé de ces personnages de toutes façons hors du commun, habité par une exceptionnelle passion pour la navigation, et par une fraternité non moins forte."
    Librairie Le Feu rouge
  • "Jean-Marie Dallet nous raconte l’histoire des frères Rorique, des pirates qui nous font naviguer des rivages enchanteurs de Polynésie au nettement moins accueillant bagne de Cayenne. Assassins ou innocents ? L’opinion s’est déchirée il y a plus de cent ans. Zola comme Clémenceau comparent ce procès à celui de l’Affaire Dreyfus."
    Patrick Poivre d’Arvor, Entreprendre
  • "Même si on l’oublie un peu, lui qui fut adulé et préfacé par Marguerite Duras, Jean-Marie Dallet jette l’ancre là où ça lui chante. Navigateur et écrivain, il écrit ses bouquins à l’aise dans ses docksides, dans l’ombre d’une dodue de Gauguin et d’un mât de beaupré, histoire de rendre hommage à un malheur qui commence par une phrase ou à une phrase qui commence par un malheur. […] Il nous raconte l’histoire des frères Rorique […] dans son style à lui, chaloupé, à la gîte, riche en nœuds, où il est question d’assassinats et de piraterie. Vous l’avez compris, ça se passe au dix-neuvième siècle, dans une mélasse où pataugent Gauguin, Narrhun, Alexandre, Joseph, Dreyfus et le bagne de Cayenne. On a envie de dire : Joyeux, fais ton fourbi ! Avec Dallet, ça papillonne dans les cadènes. C’est du solide. Groâââ ! On rugit de bonheur."
    François Cérésa, Service littéraire
  • "De pareils tigres est un grand roman d’aventures dans les traces de ceux de Jack London, Robert Stevenson ou Joseph Conrad. De la trempe qui fabrique les mythes. C’est aussi une méditation sur la fiction romanesque, une construction vertigineuse entre enquête et invention (une histoire vraie, que nous voyons avec les yeux de l’imagination), entre vérité et mensonge (nul ne sait si les deux frères furent des marins malchanceux ou de féroces assassins, le lecteur moins que quiconque). Jean-Marie Dallet confie son récit à plusieurs voix […] sans jamais trancher, en faisant chatoyer l’extraordinaire diversité des interprétations. Et puis il y a son merveilleux lexique marin, ces mots de la mer qui nourrissent le rêve de leur exacte poésie, sa langue luxuriante, sa cadence qui ne ressemble à aucune autre, et ce qui hante tous ses romans : Tahiti, Gauguin et son génie solitaire et humilié, Conrad et ses héros, leurs âmes inquiètes et perdues."
    Marie Masson, Les lettres françaises

Ce que disent les morts et les vivants

Editions du Sonneur - 2013

« Vous, les morts et les vivants, ce n’est plus la peine que je vous rappelle à moi par d’enfantins subterfuges puisque, quoi que je fasse, vous me hantez toujours. » Comment se construire dans l’ombre d’un grand-père devenu aveugle dans les tranchées de 14-18 et qui, malgré son infirmité, décide de continuer à vivre et de poursuivre son métier d’instituteur ? Comment, quand on veut devenir écrivain, échapper à la figure tutélaire d’un père publié dès son premier manuscrit et rapidement nommé secrétaire littéraire chez Denoël, avant de mourir au combat lors de la débâcle de 1940 ? Jean-Marie Dallet entremêle cette fresque familiale et celle d’un siècle troublé par une succession de guerres dont chaque génération aura la sienne — Première et Seconde Guerres mondiales pour le grand-père et le père, guerre d’Algérie pour le fils et narrateur, qui, tel un noyé à la recherche d’oxygène, tente de remettre la main sur sa propre vie. Et comme le souligne Alberto Manguel dans sa préface, tout au long de ce roman « le lecteur éprouve le sentiment d’être témoin de cet ancien acte interdit qu’est la création, de se trouver soudain en présence de quelque chose de magi­quement vivant, quelque chose qui frémit et rampe sur la page, se métamorphosant de paragra­phe en ultime paragraphe, à peine contenu entre les mar­ges du livre ».


17°sud 149° ouest

Au Vent des Iles - 2011

L’aventure de l’aspirant Lecoeur ne surprendra pas les historiens car elle se nourrit des récits de voyages des grands capitaines, Bougainville, Cook ou encore Bligh qui ont abordé à Tahiti. Mais Jean-Marie Dallet, par l’écriture fluide et imagée que nous lui connaissons nous captive par ce journal de bord. Car il s’agit bien d’un journal de bord, qui suit la Sainte Sirène et son équipage dans la mission de transplantation de l’arbre à pain de Tahiti aux Antilles. L’auteur est à l’écoute des mouvements de coeur de l’aspirant bien nommé qui tout à la quête de l’amour en arrive à être « oublié » sur l’île. On connaissait le rôle des mutins ou des déserteurs dans le jeu politique des chefferies de Tahiti à la fin du XVIIIe siècle. On découvre celui d’un « oublié » occupé à tracer une carte du Tendre polynésienne.


De pareils tigres

Editions du Sonneur - 2010

Le 15 décembre 1891, le navire Niuroahiti disparaît en Polynésie. Quelques mois plus tard, à plusieurs milliers de kilomètres de son port de départ, il accoste sous un faux nom dans une île du Pacifique où il est arraisonné par les autorités locales. Seuls membres de l’équipage d’origine : deux frères, Joseph et Alexandre Rorique, et le maître-queux du bâtiment. Sur accusation de ce dernier, les Rorique sont arrêtés. Soupçonnés de meurtres et d’actes de piraterie, ils ne cesseront, lors de leur procès retentissant, de clamer leur innocence. Dans ce roman polyphonique, Jean-Marie Dallet revient sur une célèbre affaire qui a défrayé la chronique à la fin du dix-neuvième siècle et a inspiré à Jules Verne la trame de son roman Les Frères Kip. Des lagons de Tahiti au bagne de Cayenne, en compagnie de Paul Gauguin et de Joseph Conrad, l’auteur mêle fiction et réalité pour raconter le mystère qui continue d’entourer le destin des frères Rorique. « Mettez fin à ce scandale judiciaire. Les souffrances de ces deux malheureux n’ont que trop duré… » écrivait Séverine, la co-fondatrice de la Ligue des Droits de l’Homme, à leur sujet.


Encre de guerre

Editions du Sonneur - 2008

Grand-père rendu aveugle par la Première Guerre mondiale, père tué par les Allemands pendant la Seconde : un homme cherche à déjouer le destin que lui impose l’histoire de son siècle par le voyage, l’alcool, les femmes et l’écriture.


Au plus loin du Tropique

Editions du Sonneur - 2006

Les cinq vieillards d’Au plus loin du tropique — Ma Pouta la mère maquerelle, Ah You le marchand chinois, Corentin le curé, Trinité le matelot unijambiste, Pétino le commandant — n’en finissent pas d’expier leurs crimes sur Parataito, un atoll perdu dont le nom signifie « paradis » en tahitien. Ils y vivotent, entre rêves et souvenirs, quand un cyclone jette à leur rivage un naufragé, Kerlan. Ces vieux accrochés à leur passé vont redonner vie au marin qui aspire à fuir le sien. Jusqu’au passage de la goélette de ravitaillement apportant les nouvelles de Papeete… Une fable sur la civilisation corruptrice et le désir de sauvagerie.


Pontmaudit ou les Chemins de la Haute Mer

Le Rocher - 2006

Pontmaudit, l’orphelin rebelle des quais de Seine, mord la vie à pleines dents. Rien ne peut l’abattre. Pas même la misère qu’il partage avec le peuple de Paris en cette fin du XVIIe siècle. Mais il a un rêve : la Méditerranée. Au moment de partir vers le sud, il sauve de la mort le comte de Lampédac, qui le prend sous son aile... le temps pour Pontmaudit de trucider l’intendant et de se retrouver aux galères à Marseille. Il traverse une épidémie de peste bubonique et, par son courage, regagne sa liberté. Il embarque alors avec ses amis, Barrabas et Mercurio, et les belles Malvina et Maria-Dolor, à la recherche d’un trésor abandonné par les deux compères à Panama. Ils sauvent un village corse attaqué par les Maures. Le comte de Lampédac réapparaît pour livrer son mystère. Au terme d’un périple hérissé de dangers, Panama est en vue, tel un mirage. Voici un roman de cape et d’épée, de mer et de flibuste, plein de verve, d’allant et de rebondissements. Tous les ingrédients s’y trouvent : style truculent, aventures en tous genres, traversée de l’Histoire au pas de course (le vieux Paris, les prisons, la traite des Noirs, les galères royales, la grande épidémie de peste à Marseille, la piraterie, etc.). La langue est belle et la chair est joyeuse. On irait au bout du monde avec Pontmaudit. D’ailleurs, on y va.


Tentative de fuite

Plon - 2000

" Je m’appelle François Kerlan et je suis un homme qui ne bouge plus. Je chante en silence, au plus profond de ma tête, des refrains de marin. Je fais des prières à Notre-Dame-des-Chimères. Bonne sainte, donnez-moi encore la force de fuir, accordez-moi la grâce de faire briller la vie à nouveau. Et j’oublie ainsi la destruction de la cour du Dragon pour embarquer dans un voyage au long cours où tout baigne dans la joie. " Ainsi parle François Kerlan, singulier marginal de notre temps, qui refuse de quitter son immeuble en cours de démolition et son existence précaire dans les rues de Saint-Germain-des-Prés. Il passe le plus clair de son temps à écrire ses dérives d’aventurier et sa vie quotidienne au quartier. Combien de temps pourra-t-il encore vivre ainsi plongé dans l’écriture et l’illusion ?


Au soleil des vivants

Jean-Claude Lattès - 1998

" A force de monter au combat et de multiplier les corps à corps galants, à force de couper des têtes et de conquérir des belles, on s’habitue et on se dit, bien que l’excitation demeure, que les arts militaires et les jeux de l’amour manquent parfois de fantaisie. Pourtant, quant à moi, je suis certain que j’aimerai toujours bondir à l’abordage d’un vaisseau ennemi et encore plus naviguer sous les flots de dentelles pour vaincre le coeur des dames. " Ainsi parle Jean de Saint Jean qui, du haut de ses vingt ans, est convaincu que " l’aventure est le soleil des hommes encore vivants ". De sa naissance, un soir d’ouragan sur une île méditerranéenne, à sa dérive infernale à travers le désert africain, des bras de sa nourrice noire à ceux des femmes de harem, de combats en abordages, de naufrages en chevauchées, Jean de Saint Jean dévore la vie, les plaisirs et les dangers que le XVIIe siècle peut offrir à un jeune homme ignorant la résignation et cherchant à donner un sens à son existence. Flamboyant, insolent, déroulant, maudit et béni..., le héros du roman de Jean-Marie Dallet appartient à cette race de personnages qui donne à la littérature ses plus belles lettres d’aventures et de vie.


Veilleur où en est la Vie

Robert Laffont - 1994

Fin de Partie au Sans Souci

Robert Laffont - 1989

Paradis, paradis

Robert Laffont - 1985

Dieudonné Soleil

Robert Laffont - 1983

II se prénomme Dieudonné et il vit sous les feux déclinants du Roi-Soleil... Soleil lui-même, soleil mon-tant, car il a vingt ans, car il est beau et rayonnant et que son premier rôle dans cette vie d’aventures qu’il s’est juré de mener est celui de l’Amour dans un spectacle féerique qui se donne dans un palais pari-sien sous les yeux du roi. Du ciel, le voici soudain projeté dans l’enfer : les galères. Et, de là, avec l’aide de fameux compagnons, dans toutes les belles et terribles aventures — sur terre, sur mer et dans les lointaines îles Caraïbes — qui guettent boucaniers et flibustiers en un temps de licence extrême, en un temps où le réel et le surnaturel parfois se mêlent. Mais le plus étonnant, dans ce roman, au-delà même des exploits du héros, c’est la manière dont ils sont contés : l’allégresse heureuse du récit, l’invention joyeuse et ironique qui, de ligne en ligne, de phrase en phrase, emportent le lecteur ravi et subjugué jus-qu’à cette plage déserte de Panama, au bord du Pacifique, où les amants se réunissent enfin…


Je, Gauguin : Une autobiographie imaginaire

Robert Laffont - 1981

« Autobiographie imaginaire, certes, mais non fantaisiste, à laquelle le romancier ajoute le contexte social tel qu’il apparaît aujourd’hui dans les perspectives de l’histoire, et où chaque fait, chaque revirement de situation, chaque malheur prend la couleur du destin. Sans compter que la part d’ombre, la face cachée de toute existence, est comme devinée à travers les tableaux du peintre chronologiquement revus... D’ou bout à l’autre du livre, on entend deux voix qui n’en font, inextricablement, qu’une seule. C’est que Dallet, qui courait le risque de rester enfermé avec ses insatisfaites nostalgies de bout du monde, a su trouver un accent définitif pour la sienne en s’identifiant sans réserve à son grand homme. Aussi Gauguin apparaît-il, à l’arrière-plan du livre, comme une figure protectrice : celle d’un homme tenant par la main un enfant émerveillé qui écoute son récit, et le guide à travers l’espace aveugle de l’écriture. » Hector Bianciotti.


Tahiti Jim

Robert Laffont - 1979

Waterman bleu-noir

Robert Laffont - 1978

Gauguin ou l’Atelier du tropique

Saint-Germain des Prés - 1976

Les Antipodes

Seuil - 1968

Ils rêvaient d’un autre monde

Avec Jean-Marie Dallet, le Contre-Amiral François Bellec et Jean-Michel Barrault - Saint-Malo 2012

Avec Jean-Marie Dallet, le Contre-Amiral François Bellec et Jean-Michel Barrault, animé par Josiane Guéguen


L'imaginaire des cartes

L’imaginaire des cartes

Une rencontre autour de Michèle Polak, Reif Larsen, François Place et Jean-Marie Dallet - Saint-Malo 2012

Une rencontre autour de Michèle Polak, Reif Larsen, François Place et Jean-Marie Dallet, animée par Marie-Madeleine Rigopoulos.