Detroit passe au vert

(Laurent Cibien, Alain Guillon et Pascal Carcanade, ARTE GEIE, 2010, 22’)

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Lundi, 11:30, Vauban 5 (suivi d’une rencontre)

A Detroit, la rouille vire au vert.

La ville symbole de la « rust belt » américaine, la capitale déchue de l’automobile, voit fleurir des milliers de jardins dans ses arrière-cours, ses parcs et ses terrains vagues. L’agriculture urbaine fournit déjà durant la saison jusqu’à 15% des besoins en fruits et légumes de la ville. Elle est pratiquée par des défenseurs de la nourriture saine et bio, tel Greg Willerer, comme par des militants de la cause noire qui veulent rompre la dépendance de la communauté Africaine-Américaine à la nourriture industrielle.

Elle offre aussi un espoir aux dizaines de milliers de chômeurs qui se pressent dans les soupes populaires. Et elle attire même la convoitise de financiers, comme John Hantz, prêt à investir 30 millions de dollars dans la création d’une exploitation commerciale en ville.

A Detroit, il y a de la place pour tout le monde : la ville dispose de plus de 100 km2 de terrains libres – l’équivalent de la ville de San Francisco.

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