Grand Débat

Fictionner le monde : Pourquoi se raconte-t- on des histoires ?

Il y a de l’indicible. C’est même pour cela qu’il y a littérature. Si tout était dicible, tout serait dit depuis longtemps, et nous n’en ferions pas tant d’histoires ! Mais des histoires, justement, nous en racontons depuis l’aube des temps... « Ce simple mystère : raconter des histoires » disait Henry James. Pourquoi, ce « besoin de fictions » ?
« Indicible »... C’est peut-être vite dit. Si le « fictif » n’est pas le vrai, il n’est pas non plus le faux : peut-être faudrait-il enfin admettre qu’il dit quelque chose qui ne peut pas être dit autrement. Et en tirer toutes les conséquences : qu’il y a un autre ordre de connaissance que celle rationnelle, discursive — une connaissance relevant de l’imaginaire. Par laquelle nous pouvons lier connaissance avec l’autre. Et habiter le monde...
Avec Michel LE BRIS, Jean ROUAUD, Kossi EFOUI, Sylvie LAURENT, Hubert HADDAD
Lun. 13 juin 10h-11h30, salle Maupertuis (Palais du Grand Large)