Invités depuis 1990

GIRAULT-CONTI Laurent

France

Le plasticien Laurent Girault-Conti est né en 1956 à Boulogne-Billancourt. Après des études d’Arts appliqués, il a navigué librement, de l’illustration à la photo, de la peinture à l’écriture ; il n’impose pas de frontières à sa créativité, au gré des rencontres, des méandres de la vie. À sa façon, avec ou sans introspection, il en explore toutes les couleurs, entre le clair et l’obscur, l’ici et l’ailleurs.

Fils adoptif de l’écrivaine-voyageuse et photographe Anita Conti, il s’attache à faire connaître son œuvre au plus grand nombre. C’est dans cette esprit qu’il a mis en forme et publié Le Carnet Viking, récit jusqu’ici inédit des 70 jours passés par Anita Conti à bord du morutier Viking. La pionnière de l’océanographie, fervente défenseuse des océans, y dénonce déjà les excès de la pêche industrielle. Seule femme à bord d’un équipage de 50 marins, elle raconte avec empathie et respect le travail des forçats de la mer. Et nous fait ressentir, grâce à ses dessins et photographies, la brume et les embruns, le froid et le sel, le calme plat et la tempête.


Le blog de l’artiste

Le carnet Viking. 70 jours en mer de Barents

Le carnet Viking. 70 jours en mer de Barents

Payot - 2018

Fécamp, juin 1939. Anita Conti embarque sur le morutier Viking pour une campagne de pêche qui doit durer plus de trois mois dans l’Atlantique Nord (mer de Barents, Spitzberg, île aux Ours). Jamais encore elle n’est restée
si longtemps sur un navire. Seule femme au milieu de cinquante hommes, elle va en profiter pour observer les marins, leur vie à bord, recueillir leur savoir-faire, cartographier les courants marins, décrire les poissons – et nous faire ressentir ce que sont la brume et les embruns, le froid et le sel, le calme plat et la tempête, tout un monde mouvant, dangereux, énigmatique et bruyant qui, d’un certain point de vue, n’est pas si éloigné de l’espace, là-haut, où s’aventurent les astronautes.
Dans ce texte crucial, véritable matrice de Râcleurs d’océans, gorgé de confi- dences de marins et d’images fortes, Anita Conti alerte, la première, sur les dangers d’une surexploitation des océans et nous ouvre aux secrets de la mer, ce lieu de glisse, de détachement et de sensations élémentaires.


Revue de presse

  • "Femme de science et de conviction, la narratrice de Racleurs d’océans (1953) ne pouvait qu’emballer Catherine Poulain. Bonne pioche des éditions Payot : l’auteure du Grand Marin dit tout son enthousiasme dans sa superbe préface de ce piquant inédit." (Marianne Payot, L’Express)