Après s’être consacrée au travail social, Catherine Gucher devient enseignant chercheur en sociologie à l’université de Grenoble. La littérature — de Russie, du Nord, des Amériques — l’accompagne depuis l’enfance, comme fenêtre indispensable sur le monde.
Née en 1961 à Chambéry, Catherine Gucher entame des études de sociologie après avoir travaillé pendant quinze ans dans le secteur social. Aujourd’hui enseignante-Chercheur et maître de conférence à l’université de Grenoble depuis une quinzaine d’années, ses domaines de recherche tournent autour de la question du vieillissement, des politiques et des actions sociales mises en place en direction des retraités et des personnes âgées. Elle étudie également leur participation sociale ainsi que leur statut au sein des différents territoires.
En parallèle de ses publications universitaires, Catherine Gucher est l’auteur de courts textes poétiques et de nouvelles qui parviennent avec une attention bienveillante et beaucoup d’empathie à saisir la fragilité des parcours et les douleurs passées sous silence. Sa nouvelle Exils, lui vaut d’ailleurs le Prix International de la nouvelle George Sand en 2009.
En 2017, elle signe son premier roman Transcolorado, aux Éditions Gaïa. Une invitation au voyage, décalée et poétique, qui à travers le portrait d’une femme et de son ciel, nous raconte une rencontre soudaine et bouleversante.
Bibliographie :
- Transcolorado (Gaïa Éditions, 2017)
- Exils (in FRAGMENTS, prix international de la Nouvelle George Sand, sous la direction de F. Bonardi, L’Harmattan, 2017)
- Femmes (Revue Bacchanales, Maison de la Poésie Rhône alpes, Saint Martin d’Hères, 1994)
- Le fou d’Espagne éditions Brault de Bournonville, Grenoble, 1993.
- Sans mobile apparent (éditions Brault de Bournonville, Grenoble, 1991)
- Troubles saisons (éditions La vague à l’âme Grenoble, 1989)