Invités depuis 1990

ILEA Létitia

Roumanie

Apprivoiser le silence (Autres Temps, 2005)

Letitia Ilea
D-R

Née en 1967 à Cluj en Roumanie, Létitia Iléa collabore à la publication de poèmes, textes critiques, traductions et interviews pour la plupart des revues littéraires roumaines.
Diplômée de la faculté de lettres de Cluj, elle enseigne le Français – qu’elle parle couramment - au Centre "Lingua” de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion des Affaires de l’Université "Babe ?-Bolyai” de Cluj-Napoca en Roumanie. Elle termine également sa thèse sur Boris Vian.

Poète, elle écrit dans sa langue maternelle, se traduisant elle-même en Français. Ses premiers poèmes sont publiés en 1984 dans la revue roumaine Steaua. Elle a depuis publié deux recueils dont le premier, Euphémisme, paru aux Editions Ideeea de Cluj en 1997, a reçu le Prix de Poésie de l’Union des Ecrivains de Roumanie et le Prix du meilleur livre de poésie de la revue Contrapunct.

En novembre 2001, elle participe à la Biennale Internationale des Poètes en Val-de-Marne, et depuis 2002, elle est membre de l’Union des Ecrivains de Roumanie. Elle a publié des poèmes dans plusieurs anthologies parues en Roumanie et dans l’anthologie Rencontres de la Biennale des Poètes en Val de Marne en 2002.

Invitée en 2004 au centre international de poésie de Marseille, elle y séjourne trois mois durant lesquels elle écrit quarante-cinq poèmes, publiés dans un recueil intitulé Terrasses. L’année suivante, elle participe au festival Belles Etrangères consacré à la littérature roumaine. En 2006, elle est également invitée au 26ème salon du livre de Paris consacré à la francophonie. Et reçoit, en France, le Prix Jean Malrieu de poésie au mois d’avril 2007.


Bibliographie

en Français, traduit par l’auteur :

  • Ce matin (L’Inventaire, 2005)
  • Apprivoiser le silence (Autres Temps, 2005)
  • Est-cris (Transigum & c°, 2005)
  • Le premier vers (Meet / Verdier, 2005)
  • Terrasses (Centre international de poésie de Marseille, 2005)
  • Lorsque je suis née(Revue Europe, n° 894, 2003)

Argumentaire de Apprivoiser le silence

J’écris des vers comme des timbres qui ne collent pas sur des lettres sans destinataire’. Il y a dans cette phrase, tout le désarroi du poète sur son utilité immédiate, mais aussi sa dramatique assurance de savoir demain des collectionneurs qu’il saura intéresser. C’est l’admirable métaphore de la lutte, de l’érection d’une forteresse qui a son propre visage, tournée vers l’inconnu, les pièges les plus sordides se trouvant cependant dans ce que l’on connaît de son propre territoire : ’Ma chambre sentait bon, la ciguë pouvait fleurir.’ (Extrait de la préface de Gérard Blua).

Apprivoiser le silence

Autres Temps - 2005

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