Ariane prend tous les jours le métro. Pour passer le temps et les horreurs qu’elle croise tous les jours, dans l’indifférence des autres usagers, elle s’obstine à repérer les détails les plus originaux, les plus joyeux ou les plus décalés entre les stations, chez les gens ou derrière les vitres. C’est sa façon à elle de gérer le bruit et le flux incessants. Seulement, voilà, quand le métro s’arrête soudainement entre deux stations, sans lumière ni sauvetage, elle est la seule à remarquer que quelque chose ne va vraiment pas…