Invités depuis 1990

JACQUET Luc

France

Voyage au pôle sud (2023)

© Sarah Del Ben

Sa passion pour le monde animal et végétal remonte à son plus jeune âge. Son film La Marche de l’empereur (2005) obtient un succès mondial et est récompensé par l’Oscar du meilleur film documentaire en 2006. Après avoir magnifiquement mis en lumière l’éveil d’un jeune manchot dans L’empereur (2017), il revient cette année avec Voyage au pôle sud (2023). Trente ans après sa première mission en Antarctique, Luc Jacquet nous entraîne là où tout a commencé pour lui, nous invitant à plonger au cœur d’une nature sauvage et grandiose qui n’a jamais cessé de fasciner les hommes et d’attirer les plus grands explorateurs.

Passionné pour la faune animale et végétale dès son plus jeune âge, Luc Jacquet apprend la rigueur scientifique et développe sa culture naturaliste pendant ses études d’éthologie (du comportement animal).

À 24 ans, dans le cadre d’une étude en ornitho-écologie polaire pour le CNRS, il séjourne 14 mois en Antarctique. Conquis par cette terre, il y retourne 5 fois, et passe en tout 3 ans sous les 40èmes degrés de latitude sud.

En Antarctique, il est également chef opérateur du film "Le congrès des pingouins", de H.U. Schlumpf, qui le conforte dans son désir d’être cinéaste. Il enchaîne alors les tournages et, après avoir été assistant réalisateur et cadreur, il passe à la réalisation. Ses films plongent dans des univers aussi variés que ceux des tiques, des oiseaux ou des serpents, en passant par ceux des orques ou encore du manchot empereur. Si le monde animal dans son ensemble le fascine, Luc Jacquet a une admiration toute particulière pour le manchot empereur. Admiration qui le pousse à raconter l’histoire de l’oiseau dans son premier long-métrage : La Marche de l’Empereur récompensé par l’Oscar du meilleur film documentaire en 2006.

En 2015, le réalisateur met en lumière un scientifique, Claude Lorius. Le bouleversement du réchauffement planétaire et ses conséquences sur l’Antarctique sont au cœur de ce film, qui voit un vieil explorateur revenir sur ses découvertes passées.

En 2017, il réalise L’empereur, un documentaire qui, douze ans après La marche de l’empereur nous plonge de nouveau en Antarctique, dans le quotidien d’une espèce qui fascine le réalisateur. Il se concentre cette fois sur l’éveil d’un jeune manchot. Cet oiseau fascinant, attiré de manière instinctive par l’appel de l’océan. Une immersion magnifique accompagné par la voix de Lambert Wilson. Entre voyage initiatique et film d’apprentissage, Luc Jacquet pose la question de l’inné et de l’acquis avec un ce film puissant sur la survie d’une espece menacée.


Filmographie

  • Voyage au pôle sud (2023)
  • L’Empereur (2017)
  • La Glace et le Ciel (2015)
  • La Course à la vie (2014)
  • Il était une forêt (2013)
  • C’était la forêt des pluies (2010)
  • Le Renard et l’Enfant (2007)
  • La Marche de l’empereur (2005)
  • Comme un manchot sans ailes (2005)
  • Antarctique printemps express (2004)
  • Des manchots et des hommes (2004)
  • Sous le signe du serpent (2004)
  • Une plage et trop de manchots (2001)
  • La tique et l’Oiseau (2001)
  • L’Art de vivre d’une baleine tueuse (2000)
Voyage au pôle sud

Voyage au pôle sud

Luc JACQUET (Paprika Films/2023/82’) -

Le nouveau documentaire de Luc Jacquet, réalisateur de La Marche de l’empereur, Oscar du meilleur film documentaire en 2006.

En 1991, Luc Jacquet partait pour sa première mission en Antarctique. Trente ans plus tard, il revient là où tout a commencé pour lui. Une invitation au voyage au cœur d’une nature sauvage et grandiose qui n’a jamais cessé de fasciner les hommes et d’attirer les plus grands explorateurs.

Festival de Locarno 2023, Piazza Grande


Bande-annonce

Rencontre autour du film : La Glace et le Ciel

Avec Claude Lorius, Luc Jacquet - Saint-Malo 2016


Avec Claude Lorius, Luc Jacquet
Animé par Christelle CAPO-CHICHI


Une nouvelle ère : l’anthropocène

Avec Claude LORIUS, Jean-Claude AMEISEN, Luc JACQUET - Saint-Malo 2016


Avec Claude LORIUS, Jean-Claude AMEISEN, Luc JACQUET
Animé par Yann NICOL