En 1931, Karen Blixen doit vendre sa ferme africaine. Elle écrit à son frère Thomas : "Il y a toujours, pour chacun de nous, quelque chose qui est plus important que tout le reste et je crois bien que, pour moi, c’est la liberté ou bien l’espace".
À 46 ans, elle revient dans la maison familiale de Rungstedlund, près de Copenhague. Elle s’enferme pour écrire, soutenue financièrement par sa mère et son frère.
Cinq ans après son retour d’Afrique, Karen Blixen part dans un village de pêcheurs, à la pointe nord du Danemark, à Skagen. Elle écrit "La Ferme africaine".
Les correspondances entre le Kenya et le Danemark révèlent le but du voyage en Afrique : "L’air est l’élément essentiel de la vie et du paysage africain. Quand on fait le retour en arrière après un séjour de plusieurs années dans les hautes terres d’Afrique, on a l’impression curieuse que la vie s’y écoulait en l’air."
En 1958, elle écrit un conte sur l’art de la cuisine, "Le Dîner de Babette".
Le film donne un écho de cet "état de seconde enfance vraiment céleste" qui nous vient des contes de Karen Blixen.
