L’archimémoire de Didier Daeninckx

(Delmare, 1995, 52’)

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Il y a eu un faux Daeninckx, un escroc qui faisait des signatures, accordait des interviews, vendait ses propres livres sous le nom de l’écrivain...

Mais ce film parcourt les chapitres de la biographie du vrai Daeninckx, de l’enfance et la jeunesse ouvrière à l’écrivain reconnu.

Aubervilliers, sa ville "terrible et charmante", le métier d’ouvrier imprimeur et, au bout du rouleau, le sabotage des pointeuses, la réforme de l’armée pour "déficience mentale", l’apprentissage de l’écriture lors de sa relégation comme journaliste municipal à Villepinte, l’amitié du grand Willy Ronis "photographe parachutiste" et toujours, la traque obstinée des mensonges et des oublis de l’histoire officielle.
Parallèlement, on suit la genèse de sa nouvelle, "L’Homme sur le banc", récit du destin "tragique et banal" de son ami Marcel, enfant de la banlieue, souffleur de verre, ouvrier constructeur, chômeur, SDF.