« C’est donc ça la réalité, cet instant où je dois faire face, affronter l’autre sans pouvoir différer ? Maintenant ? Oui, déjà ! ».
Avec Le Récit du combat, Luc Lang offre pour la première fois un récit initiatique, contant sa traversée d’un demi-siècle, de l’Europe à l’Asie en passant par l’Afrique.
Fils d’une mère louve capable d’imposer son désir à l’ordre du monde, d’un père pionnier du judo japonais en France.
Disciple errant en quête du maître rêvé, puis se révélant à ses côtés.
Père enfin, obsédé par la transmission, l’auteur, indissociablement romancier et karatéka, parcourt les différents âges de son existence, se souvenant de toutes ses chutes et comment l’on y survit.
Certaines furent tragiques, le jetant à terre, d’autres lui offrirent la chance de combattre, toutes ont forgé une vie d’adulte encore debout.
Parce que vivre est périlleux, vivre est un combat. Un combat dont on découvre ici la grammaire, l’éthique, les vertus, la discipline, l’art en somme.
- « Luc Lang est indissociablement romancier et karatéka. Son récit est celui de ses comba ts, de ses chutes, de ses résurgences. Sur le ta tami, à la table de travail,dans la vie. » Le Soir
- « Dans Le Récit du combat, les coups reçus sont à la fois physiologiques et psychiques. Avant de devenir le karatéka accompli qu’il est aujourd’hui après une quarantaine années de pratique, Luc Lang a traversé bien des épreuves. Des incompréhensions, des deuils, des errances, dont il a fallu à chaque fois se relever. » Libération
- « Karatéka aguerri, Luc Lang renouvelle avec bonheur la représentation de l’écrivain dans notre imaginaire. Loin, très loin du maladif rat de bibliothèque aux genoux cagneux, du phtisique de soupente, l’écrivain défie le dualisme cartésien. L’ontologie occidentale en prend pour son grade : avec lui, corps et esprit ne forment qu’un, on pense et on agit avec l’ensemble pour atteindre une “ possible béatitude spirituelle”. » Marianne
- « La chute, toujours. Et comment s’en relever ? Cette thématique est doublée dans la plupart de ses romans par celle de la filiation et de la transmission. Pour ce père de quatre enfants, amateur de randonnées et d’escalades en famille, la filiation doit se vivre comme « une histoire partagée, avec des bonheurs et des malheurs ». » Le Figaro
- « Quand le quotidien nous expulse hors de nous-mêmes, il y a quelque chose de l’enfance qui se rejoue dans la quête d’unité de l’auteur : simplement mettre un pied devant l’autre pour la beauté du geste, et c’est la vie nue qui se déploie, dans le « vif éclat » de l’instant. » Elle
- « Pour qui n’est pas féru de karaté, ce récit ne sera pas seule ment émouvant, il sera instructif. L’auteur évoque le travail du ventre et du souffle, la vitesse et la puissance des coups. Mais ce qui doit se dégager du combat, c’est l’art du combat, une volonté de puis sance commune et non de pouvoir. » DNA
- « Par l’intermédiaire des arts martiaux, Luc Lang en dit beaucoup, sur son enfance, ses drames personnels, sa vocation d’écrivain, ses voyages, du Japon héroïque aux confins du Cameroun, sa conception de la paternité, de la vie… Toujours captivant, jamais pédant. Drôle certaines pages, bouleversant à d’autres moments. » L’Equipe