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LANG Luc

France

Le récit du combat (Stock, 2023)

© Jean-Luc Bertini

Luc Lang est karatéka, professeur d’esthétique et d’histoire de l’art moderne et auteur d’une douzaine de romans, dont Mille six cents ventres (Fayard, 1998), prix Goncourt des lycéens, et La tentation (Stock, 2019), prix Médicis 2019. Reprenant des thèmes développés dans Mother (Stock, 2012), tels que la filiation, le rapport au corps et la résilience, Le récit du combat (Stock, 2023) déroule le parcours singulier du romancier et raconte comment les arts martiaux ont façonné sa vie. Un texte philosophique, entre le récit autobiographique et le roman d’apprentissage, et un manuel de vie pour qui veut apprendre à chuter pour mieux se relever.


Bibliographie :

  • Le récit du combat (Stock, 2023)
  • La tentation (Stock, 2019)
  • Au commencement du septième jour (Stock, 2016)
  • L’autoroute (Stock, 2014)
  • Mother (Stock, 2012)
  • Esprit chien (Stock, 2010)
  • Cruels, 13 (Stock, 2007)
  • La fin des paysages (Stock, 2006)
  • 11 septembre mon amour (Stock, 2003)
  • Les Indiens (Stock, 2001)
  • Mille six cents ventres (Fayard, 1998)
  • Furies (Gallimard, 1995)
  • Liverpool marée haute (Gallimard, 1991)
  • Voyage sur la ligne d’horizon (Gallimard, 1988)
 Le récit du combat

Le récit du combat

Stock - 2023

« C’est donc ça la réalité, cet instant où je dois faire face, affronter l’autre sans pouvoir différer ? Maintenant ? Oui, déjà ! ».

Avec Le Récit du combat, Luc Lang offre pour la première fois un récit initiatique, contant sa traversée d’un demi-siècle, de l’Europe à l’Asie en passant par l’Afrique.
Fils d’une mère louve capable d’imposer son désir à l’ordre du monde, d’un père pionnier du judo japonais en France.
Disciple errant en quête du maître rêvé, puis se révélant à ses côtés.
Père enfin, obsédé par la transmission, l’auteur, indissociablement romancier et karatéka, parcourt les différents âges de son existence, se souvenant de toutes ses chutes et comment l’on y survit.
Certaines furent tragiques, le jetant à terre, d’autres lui offrirent la chance de combattre, toutes ont forgé une vie d’adulte encore debout.
Parce que vivre est périlleux, vivre est un combat. Un combat dont on découvre ici la grammaire, l’éthique, les vertus, la discipline, l’art en somme.


  • « Luc Lang est indissociablement romancier et karatéka. Son récit est celui de ses comba ts, de ses chutes, de ses résurgences. Sur le ta tami, à la table de travail,dans la vie. » Le Soir
  • « Dans Le Récit du combat, les coups reçus sont à la fois physiologiques et psychiques. Avant de devenir le karatéka accompli qu’il est aujourd’hui après une quarantaine années de pratique, Luc Lang a traversé bien des épreuves. Des incompréhensions, des deuils, des errances, dont il a fallu à chaque fois se relever. » Libération
  • « Karatéka aguerri, Luc Lang renouvelle avec bonheur la représentation de l’écrivain dans notre imaginaire. Loin, très loin du maladif rat de bibliothèque aux genoux cagneux, du phtisique de soupente, l’écrivain défie le dualisme cartésien. L’ontologie occidentale en prend pour son grade : avec lui, corps et esprit ne forment qu’un, on pense et on agit avec l’ensemble pour atteindre une “ possible béatitude spirituelle”. » Marianne
  • « La chute, toujours. Et comment s’en relever ? Cette thématique est doublée dans la plupart de ses romans par celle de la filiation et de la transmission. Pour ce père de quatre enfants, amateur de randonnées et d’escalades en famille, la filiation doit se vivre comme « une histoire partagée, avec des bonheurs et des malheurs ». » Le Figaro
  • « Quand le quotidien nous expulse hors de nous-mêmes, il y a quelque chose de l’enfance qui se rejoue dans la quête d’unité de l’auteur : simplement mettre un pied devant l’autre pour la beauté du geste, et c’est la vie nue qui se déploie, dans le « vif éclat » de l’instant. » Elle
  • « Pour qui n’est pas féru de karaté, ce récit ne sera pas seule ment émouvant, il sera instructif. L’auteur évoque le travail du ventre et du souffle, la vitesse et la puissance des coups. Mais ce qui doit se dégager du combat, c’est l’art du combat, une volonté de puis sance commune et non de pouvoir. » DNA
  • « Par l’intermédiaire des arts martiaux, Luc Lang en dit beaucoup, sur son enfance, ses drames personnels, sa vocation d’écrivain, ses voyages, du Japon héroïque aux confins du Cameroun, sa conception de la paternité, de la vie… Toujours captivant, jamais pédant. Drôle certaines pages, bouleversant à d’autres moments. » L’Equipe

Mille six cents ventres

Fayard - 1999

"Ce que je sais, moi, chef cuisiner de la prison de Strangeways, c’est à l’échelle de ma petite ville de damnés le pouvoir que j’ai sur leurs boyaux me donne tout pouvoir sur l’air ambiant, l’état des tissus et des chairs, la disposition des esprits et des caractères, et enfin sur le fonctionnement de la plomberie, de toute la plomberie, que ce soit celle des ventres ou celle des bâtiments. Je suis le seul à savoir cela, je peux cristalliser la bassesse des âmes jusqu’à leur quintessence, je peux au contraire les rendre douces comme une peau qu’on attendrit d’un onguent parfumé, ointes du Seigneur comme il est écrit des rois dans les drames historiques, je peux provoquer des émeutes en changeant brusquement le goût des nourritures, je peux engorger les tuyauteries jusqu’a transformer la prison en une souille à plusieurs étages, personne ne mesure combien je suis tout-puissant en ma ville."

Après trois romans parus chez Gallimard, Voyage sur la ligne d’horizon, Liverpool marée haute et Furies, Luc Lang publie avec Mille six cents ventres un livre d’une ampleur considérable.

Les coups de cœur d’Etonnants Voyageurs

Revivre le festival : Cafés littéraires
Avec : DE SOUZA Carl, FAJARDO José Manuel, LANG Luc, TROUILLOT Lyonel - Saint-Malo 2002

Littérature enragée, engagée, enchantée

Revivre le festival : Cafés littéraires
Avec : CRUMLEY James, DAENINCKX Didier, IZZO Jean-Claude, LANG Luc - Saint-Malo 1999