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Ray Loriga abandonne ses études vers l’âge de 17 ans, travaille dans des fast-foods et commence à écrire dans des journaux « alternatifs ». Il n’a que 23 ans quand son premier roman est publié. Il a tout de suite été reconnu comme un des grands talents de sa génération des années 90.

LORIGA Ray

Espagne

L’Homme qui inventa Manhattan (Les Allusifs, 2006)

Ray LORIGA
© Anja Frers

Né à Madrid en 1967, Ray Loriga abandonne ses études vers l’âge de 17 ans, travaille dans des fast-foods tout en commençant à écrire dans des journaux « alternatifs ». Il n’a que vingt-trois ans quand son premier roman est publié. Il fait partie d’un groupe de jeunes artistes, que fréquente aussi Almodovar. Loriga a été tout de suite reconnu comme un des grands talents de sa génération, la génération des années 90. Son meilleur roman serait Tokio ya no nos quiere (1999). Il s’agit « d’un mélange de science-fiction, de livre de voyage, avec toutes les constantes de la production de Loriga ».
Il vit aujourd’hui à Madrid, où il est revenu après avoir passé cinq ans à New York. Il a aussi vécu à Londres et a voyagé énormément (Japon, Allemagne, Amérique du sud entre autres).

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Bibliographie :

  • L’Homme qui inventa Manhattan (Les Allusifs, 2006)

Argumentaire de L’Homme qui inventa Manhattan :

Ce livre est le fruit des cinq années passées à Manhattan. Sous l’influence de divers écrivains et à travers son expérience quotidienne, il rend compte des « divers Manhattans » (club cultura.com/clubliteratura) qu’il perçoit. Son but était de « construire une petite mosaïque où les morceaux s’uniraient pour composer ce que Manhattan représente pour [lui] » (idem). Comme lui, les personnages que l’on retrouve d’une histoire à l’autre sont pratiquement tous nés ailleurs qu’à New York, soit des immigrants (roumains, latino-américains, « européens », asiatiques) soit des américains qui sont montés à la grande ville pour y tenter leur chance. C’est une histoire post 11 septembre, mais le fond de toile est essentiellement la ville dans son état ordinaire, presque immuable, avec tout ce qu’ on en sait avant même d’y être allé (l’Empire State Building, l’Hudson, les tunnels sous le fleuve, etc.) mais aussi tout ce que fait découvrir le contact quotidien avec les espaces et les habitants de New York. Il ne se limite pas seulement une tranche de vie new-yorkaise à un moment particulier de l’histoire de la ville, mais fait appel à son passé plus au moins légendaire (Robert Lowell, Dutch Schultz et les gangs des années 30, l’immeuble Ansonia).

L’homme qui inventa Manhattan

Les Allusifs - 2006