La Transamazonienne

(Bernard Giraudeau, Les Films Grain de Sable, 1993, 52’)

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Bernard Giraudeau, nourri des lectures de London et de Michaux, dont les citations accompagnent son récit, roule vers cette route longue de 4 500 km, la Transamazonienne.

Je vous emmène en Amazonie, du Tocantins au Tapajos et de Maraba à Itaïtuba. Depuis cet indien, un cacique couvert d’or aperçu un jour par un conquistador fiévreux jusqu’aux ville fabuleuses englouties par la forêt, l’homme n’a cessé de rêver et de conquérir. Je voulais mon rêve à moi.
Je vous emmène en Amazonie. Ici rien ne débouche nulle part, disait Henri Michaux. Brésil, Rio de Janeiro, Belem, là-bas un peu au sud il y a une route, la Transamazonienne. Elle traverse la forêt d’Est en Ouest, elle finit quelque part au large de la Frontière péruvienne comme une blessure. J’ai voulu voir les humains de cette forêt surhumaine. Je vous ai rapporté de cette chasse amazonienne des visages que j’ai cru reconnaître. Je vous ramène des têtes d’Amazonie, je vous les ramène du désert vert, de la Sud Amérique où il y a 500 ans nous arrivions.


Bernard Giraudeau

Présenté par Bernard Giraudeau