La société a trouvé le moyen de supprimer le sommeil. Les hommes et les femmes “gagneront” alors quasiment onze heures par jour à occuper. À travers cette pièce, douce et mélancolique, Laurent Gaudé s’inscrit dans une réflexion qui a, de tout temps, parsemé le monde de la pensée philosophique et l’univers artistique. Par le biais d’une approche singulière et originale, il rappelle l’importance et la nécessité de protéger le dernier espace de pleine liberté de l’homme : son sommeil, ses rêves, ses nuits.