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La femme qui ne savait pas garder les hommes

Mercure de France

Tu écris comme on crie pour appeler à ton secours, transformer les morts en vivants, retrouver des lieux perdus. Jamais de plan, tes personnages te dictent les mots qu’il faut. Tu écris comme tu jardines, la terre creusée en profondeur comme pour mieux t’ancrer dans le sol français, écris pour liquider un contentieux avec toi-même et ton passé. Tu as rarement recours à l’imagination, ta vie dépasse toute fiction. C’est dans ta nature de perdre les hommes qui t’aiment, dans ta nature d’écrire ce que tu vis, le vécu ne prend sens qu’une fois écrit noir sur blanc ou serré, braise dans ta main, la brûlure confirme que tu es encore en vie.

Une femme s’interroge : pour quelle raison n’a-t-elle pas su garder les hommes qui ont partagé sa vie ? La passion d’écrire est-elle incompatible avec l’amour ?
Vénus Khoury-Ghata parle de toutes les femmes qui vivent dans une grande solitude après une disparition.
Vénus Khoury-Ghata rend le deuil presque supportable.

Éloignez-vous de ma fenêtre

Éloignez-vous de ma fenêtre

Mercure de France - 2021

C’est un monde de matière et d’émotion brute qui se déploie dans les pages de Éloignez-vous de ma fenêtre, empli de nuit, de vent, de terre, d’os, de boue et de pierre que l’on mange lorsqu’on n’a plus rien à se mettre à la bouche. C’est aussi une réaction bouleversante à la tragédie survenue à Beyrouth l’été dernier qu’elle nous livre aussi, sous le titre « 4 août 2020 - Beyrouth ».

Ce qui reste des hommes

Ce qui reste des hommes

Actes Sud - 2021

Diane, qui a atteint un âge qu’on préfère taire, se rend dans une boutique de pompes funèbres pour acheter un caveau et se retrouve avec un emplacement prévu pour « deux » cercueils… Au fil de sa vie bohème, Diane a aimé des hommes, s’est lassée de certains, a été quittée par d’autres, a enterré celui qui comptait le plus. Bref, elle est seule, n’a même plus de chat, et il ne sera pas dit que cette solitude la poursuivra dans l’au-delà. La voilà qui recherche, parmi les encore vivants qui l’ont aimée, celui qui serait prêt à devenir son compagnon du grand sommeil.

Dans cette quête, elle est encouragée et volontiers taquinée par son amie de toujours, Hélène, veuve partie mettre en vente la villa sur la Riviera dans laquelle est mort son époux, et qui trouve là une manière inattendue d’ensoleiller sa vie.

Ce roman aussi grave que fantasque, qui parle de mort, de solitude et de chagrin avec l’élégance de la légèreté, offre deux portraits de vieilles dames indignes délicieusement complices, bouleversantes et merveilleusement inspirantes.


La femme qui ne savait pas garder les hommes

La femme qui ne savait pas garder les hommes

Mercure de France - 2015

Tu écris comme on crie pour appeler à ton secours, transformer les morts en vivants, retrouver des lieux perdus. Jamais de plan, tes personnages te dictent les mots qu’il faut. Tu écris comme tu jardines, la terre creusée en profondeur comme pour mieux t’ancrer dans le sol français, écris pour liquider un contentieux avec toi-même et ton passé. Tu as rarement recours à l’imagination, ta vie dépasse toute fiction. C’est dans ta nature de perdre les hommes qui t’aiment, dans ta nature d’écrire ce que tu vis, le vécu ne prend sens qu’une fois écrit noir sur blanc ou serré, braise dans ta main, la brûlure confirme que tu es encore en vie.

Une femme s’interroge : pour quelle raison n’a-t-elle pas su garder les hommes qui ont partagé sa vie ? La passion d’écrire est-elle incompatible avec l’amour ?
Vénus Khoury-Ghata parle de toutes les femmes qui vivent dans une grande solitude après une disparition.
Vénus Khoury-Ghata rend le deuil presque supportable.