Dès décembre, les candidats les plus rapides ont posté leurs nouvelles, mais c’est à partir de la deuxième semaine de janvier que les choses se sont corsées. Chaque jour, des enveloppes par caisses entières, des recommandés, des colis venant de tous les coins de France métropolitaine et des DOM-TOM : notre pauvre facteur n’en pouvait plus !
La grande épreuve
Les nouvelles sont tout d’abord passées entre des mains expertes et intransigeantes qui avaient pour objectif de :
1 – vérifier que TOUTES les consignes avaient bien été respectées
2 – entrer informatiquement le titre de la nouvelle reçue sur la fiche d’inscription réalisée au préalable sur notre site par le candidat
3 – leur attribuer un numéro d’anonymat (pour que les lecteurs du jury ne puissent pas connaître le nom de l’écrivain en herbe)
Sauvetage in-extremis
Un bon nombre de candidats tête en l’air ont alors vu leur œuvre passer entre une seconde paire de mains non moins experte, qui a tenté de sauver un maximum de nouvelles ne correspondant pas aux critères requis. Un énorme titre en couleur par-ci, un seul exemplaire par-là… Nous rattrapons ce qui est rattrapable.
Il nous aura fallu quatre semaines entières pour venir à bout des montagnes d’enveloppes envahissant nos bureaux.
Préparation pour l’épreuve suivante
Il s’agit ensuite de trier toutes les nouvelles enregistrées, par académie, ce qui prend beaucoup de place quand il y a 2835 nouvelles !
Maintenant, les nouvelles sont toutes prêtes à rencontrer leurs lecteurs. Dès la fin de la semaine, les premières nouvelles partiront pour un autre voyage, chez les différents membres du jury. Elles frétillent, frémissent et gigotent dans leurs pochettes, impatientes d’être lues et jugées.