
Il s’agit d’une histoire vraie. Celle d’un homme qui, dans les années vingt, commença sa vie d’aventurier en Syrie, dans le désert du Djebel Druze, pour manquer de la finir, quelque cinquante ans plus tard, dans un autre désert, de glace celui-là, au pôle Nord, sur la banquise.
Entre-temps il exerça le métier de banquier, de journaliste, d’industriel, de commerçant – autant de rôles qui ne le contentaient pas.
Que cherchait-il vraiment ? Une vie plus intense ? Un horizon plus vaste ? Trouver la liberté ?
Il fut un guerrier, héros de la bataille du mont Cassin, à la tête de la seule unité qui cassa la position allemande. Un voyageur qui toujours prit le large pour mieux entendre la voix qu’il portait en lui. Mais aussi un homme d’affaires avisé qui sut compter et calculer. Puis un saint qui, à soixante ans passés, ayant tout donné de ses biens, s’en alla vivre au Pôle parmi les Eskimos inuits.
Son étrange destin lui réservait d’autres aventures, d’autres amours encore...
En puisant dans lettres, articles, carnets et documents personnels, ce livre raconte une vie à hauts risques : celle d’un homme qui voulut s’évader de la société et de ses pièges pour mieux se rendre libre.
Revue de presse :
"Sous le couvert d’une biographie, Christine Jordis sait toucher chacun de nous, pour peu que le lecteur voie d’un bon œil voler les conventions sociales, considère chaque individu comme pouvant accomplir son destin personnel selon ses propres termes ; pour peu que le lecteur comprenne que rester libre ne signifie pas être lâché sans foi ni loi en plein monde, mais de mettre sa foi et sa loi au service de sa responsabilité envers le monde, mais aussi envers soi-même. " Médiapart
"Loin de la littérature de filiation, c’est un livre d’une tout autre ambition qui s’écrit ici, en suivant pas à pas
cette démesure dans le prosaïsme du siècle." L’Humanité
"Ceux qui ont lu, de Christine Jordis, L’Aventure du désert, l’essai qu’elle consacra à T. E. Lawrence et Charles de Foucauld, reconnaîtront dans ces figures d’hommes épris du besoin de « vivre à hauteur de mort » quelque chose comme le reflet du personnage d’aujourd’hui. Un même besoin d’excès, de vie incandescente. La tentation du sublime. L’aspiration à une grandeur jamais atteinte." Télérama