Le rêve de Gabriel

(Levy-Morelle, 1996, 82’)

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En 1948, quatre familles belges, nombreuses et fortunées, vendent tous leurs biens et embarquent sur de grands navires à destination de l’autre hémisphère, jusqu’en Patagonie chilienne. Un voyage en principe sans retour, à la poursuite d’une autre vie, voulue par un homme qui n’a, en apparence du moins, rien d’un révolutionnaire : Gabriel de Halleux. Voici une histoire épique et vraie, racontée par une conteuse-brodeuse d’archives, de témoignages et de paysages grandioses. Le film questionne l’acharnement d’un chef de famille à vivre son rêve et le mystère des forces de séduction de cet endroit lointain, âpre et venteux. “Le Rêve de Gabriel” est la « matrice » des « épopées authentiques » en tant que genre. Il a émerveillé des milliers de spectateurs et reste toujours aussi actuel. Peut-être parce qu’il traite d’une question universelle qui ne vieillit pas : comment réinventer sa vie ?