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Les étoiles les plus filantes

Liana Lévi

En juin 1958, une équipe de tournage débarque à Rio de Janeiro. Dans les quartiers pauvres accrochés aux mornes se répand la nouvelle d’un drôle de casting : on recherche de jeunes comédiens amateurs noirs. À son adaptation de la pièce de Vinícius, réécriture du mythe d’Orphée et Eurydice, Aurèle Marquant a l’intention de donner pour cadre une favela vibrante de tragédie et de joie. Projet modeste et démesuré : à Paris, il a reconnu son Eurydice en Gipsy, danseuse américaine métis. Maintenant sur place, il lui faut débuter le tournage. Eva, comédienne martiniquaise, et Norma, coiffeuse ambitieuse, seront les deux autres visages féminins ; Breno, footballeur au chômage, sera Orphée. Les décors se montent, les acteurs s’apprivoisent. L’histoire de chacun redouble les sentiments que capture la caméra d’Aurèle, tout autant accaparé par l’autre volet de son oeuvre : la musique. L’effervescence artistique autour du tournage aiguise d’autres intérêts, ceux de deux agents locaux de la CIA, qui flairent un coup à jouer en récupérant la bossa nova, mais aussi de la France de Malraux, soucieuse de se placer dans la compétition internationale que constitue le festival de Cannes.

Basses terres

Basses terres

Liana Levi - 2024

Guadeloupe, 1976. Lorsque la Soufrière, volcan depuis longtemps dormant, semble se réveiller, toute la famille Bévaro quitte la Basse-Terre pour se réfugier chez l’aîné Elias en Grande-Terre. Seule Eucate décide de rester sur les flancs du volcan, attendant avec sa petite-fille Anastasie la décision du destin. Dans la chaleur qui s’intensifie, elle se souvient de sa jeunesse.


  • « L’autrice de Lа où les chiens aboient par la queue signe un grand livre sur le tragique d’existences aliénées par le sceau de la naissance. » Livres Hebdo
  • « Un roman mordant et poétique, ancré dans une terre guadeloupéenne pleine de ses fantômes. » La Croix
  • « Estelle-Sarah Bulle fait entendre les voix d’une île sur le qui-vive » L’Humanité
  • « Ce roman savoureux est un document ethnographique puisé а la source. La vie y palpite. La langue créole y apporte sa couleur vraie. » Le Télégramme
  • « La romancière s’inscrit dans cette veine antillaise d’une écriture habitée, Raphaël Confiant, Maryse Condé… Leur langage, par sa puissance suggestive et bigarrée, suffit à faire bruisser le texte, à en exsuder des odeurs, des couleurs. Magique. » Sud Ouest
L'embrasée

L’embrasée

Caraïbéditions - 2022

Paul, 14 ans et originaire de Guyane, est un génie passionné de chimie, mais il cache aussi une blessure et sent en permanence une menace peser sur lui sans pourvoir l’identifier pour autant. A l’occasion d’une mission scientifique menée par ses parents sur les pentes du volcan l’Embrasée, il rencontre Amalia et Jory, deux adolescents qui l’aident autant qu’il leur apporte son soutien.


Les étoiles les plus filantes

Les étoiles les plus filantes

Liana Lévi - 2021

En juin 1958, une équipe de tournage débarque à Rio de Janeiro. Dans les quartiers pauvres accrochés aux mornes se répand la nouvelle d’un drôle de casting : on recherche de jeunes comédiens amateurs noirs. À son adaptation de la pièce de Vinícius, réécriture du mythe d’Orphée et Eurydice, Aurèle Marquant a l’intention de donner pour cadre une favela vibrante de tragédie et de joie. Projet modeste et démesuré : à Paris, il a reconnu son Eurydice en Gipsy, danseuse américaine métis. Maintenant sur place, il lui faut débuter le tournage. Eva, comédienne martiniquaise, et Norma, coiffeuse ambitieuse, seront les deux autres visages féminins ; Breno, footballeur au chômage, sera Orphée. Les décors se montent, les acteurs s’apprivoisent. L’histoire de chacun redouble les sentiments que capture la caméra d’Aurèle, tout autant accaparé par l’autre volet de son oeuvre : la musique. L’effervescence artistique autour du tournage aiguise d’autres intérêts, ceux de deux agents locaux de la CIA, qui flairent un coup à jouer en récupérant la bossa nova, mais aussi de la France de Malraux, soucieuse de se placer dans la compétition internationale que constitue le festival de Cannes.


Là où les chiens aboient par la queue

Là où les chiens aboient par la queue

Liana Lévi - 2018

Dans la famille Ezechiel, c’est Antoine qui mène le jeu. Avec son « nom de savane », choisi pour embrouiller les mauvais esprits, ses croyances baroques et son sens de l’indépendance, elle est la plus indomptable de la fratrie. Ni Lucinde ni Petit-Frère ne sont jamais parvenus à lui tenir tête. Mais sa mémoire est comme une mine d’or. En jaillissent mille souvenirs-pépites que la nièce, une jeune femme née en banlieue parisienne et tiraillée par son identité métisse, recueille avidement. Au fil des conversations, Antoine fait revivre pour elle l’histoire familiale qui épouse celle de la Guadeloupe depuis la fin des années 40 : l’enfance au fin fond de la campagne, les splendeurs et les taudis de Pointe-à-Pitre, le commerce en mer des Caraïbes, l’inéluctable exil vers la métropole…

Intensément romanesque, porté par une langue vive où affleure une pointe de créole, Là où les chiens aboient par la queue embrasse le destin de toute une génération d’Antillais pris entre deux mondes.


  • « D’une beauté farouche et d’une poésie facétieuse. » Télérama
  • « D’une écriture limpide, Estelle-Sarah Bulle conteuse hors pair élève ici un chant magnifique, profond, à ses parents, ses racines, sa double appartenance. » Le Matricule des Anges
  • « Un vibrant hommage aux déracinés d’ici et d’ailleurs. » Luxemburger Wort

Entre Deux du Monde

Les cafés littéraires en vidéo
Avec Estelle-Sarah BULLE, Atiq RAHIMI, Dany LAFERRIÈRE - Saint-Malo 2019

Avec Estelle-Sarah BULLE, Atiq RAHIMI, Dany LAFERRIÈRE
Animé par Maëtte CHANTREL et Michel ABESCAT

Blessures du passé

Avec Jer. OLYSLAEGERS, F. MELANDRI, E.-S. BULLE, J.-P. MARI - Saint-Malo 2019

Avec Jeroen OLYSLAEGERS, Francesca MELANDRI, Estelle-Sarah BULLE, Jean-Paul MARI
Animé par Sandrine BRUGOT-MAILLARD