Les forçats du volcan (Coll. Les routes de l’impossible)

(Daniel Lainé & Paul Comiti, Tony Comiti Productions/France 5, 2010, 50’)

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Samedi, 11:45, Vauban 3 / Samedi, 17:30, Ecole de Marine Marchande / Lundi, 11:45, Théâtre Chateaubriand (dans le cadre d’une matinée sur les routes de l’impossible) en présence du réalisateur.

A Java, il y a le volcan Kawah Ijen. Dans son cratère, se trouve le plus grand lac d’acide du monde. C’est au bord de cette étendue d’eau approchant les 40 degrés qu’une centaine de mineurs, comme Matrusen, récoltent le soufre.

Dès 5 heures du matin, dans les vapeurs étouffantes, Matrusen arrache au volcan des blocs de soufre chaud. Il ne porte ni masque, ni gants, ni combinaison et pourtant l’air est empli de vapeurs toxiques qui lui brûlent la gorge et les poumons. Il transporte dans ses paniers en osier près de 70 kilos de soufre.

Commence alors la partie la plus éprouvante de son travail, l’ascension du volcan pour la livraison à l’usine. Le chemin est étroit et abrupt.

Matrusen doit bien répartir les charges de ses paniers car un mauvais équilibre pourrait le faire trébucher et tomber dans le ravin. Le métier est dur, mais les mineurs gagnent deux fois le salaire moyen indonésien.

Mineur de soufre est un métier de forçat ; l’espérance de vie est très courte...


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