Les nouveaux indiens

(Arnaud Mansir, Doc en stock / Arte France, France, 2003, 49’)

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À Bombay, le " New York indien ", les réalisateurs vont à la rencontre de l’Inde qui bouge. Une galerie de portraits drôles et surprenants.

Non, les affrontements entre hindous et musulmans ne sont pas inévitables. La preuve, ce couple de journalistes : lui est musulman, elle est hindoue ; ensemble ils ont créé un journal pour dénoncer la haine entre communautés. Ils témoignent que, malgré les milliers de morts, nombreux sont ceux qui tentent d’ouvrir la voie à une société pacifiée... Non, il n’y a pas de fatalité de la misère. La preuve, cette famille extrêmement pauvre qui se bat pour assurer un meilleur avenir à son fils grâce à l’éducation... Non, l’Inde n’est pas entièrement dépendante de l’aide des ONG internationales. La preuve, cette ancienne prostituée qui travaille dans une association de lutte contre le sida, maladie qui toucherait quatre millions de personnes... Autre aspect de la " modernité " : la télé. En Inde, plus de 200 millions de personnes ont accès à la télévison câblée et on compte plus de cent chaînes. Au fond des bidonvilles de Bombay, la télé est branchée en permanence. On découvre un animateur qui, malgré les pesanteurs de la société, tente d’imposer des émissions où l’on parle de sexualité ; puis une jeune fille qui rêve de faire du cinéma et nous entraîne dans des studios qui n’ont rien à envier à ceux d’Hollywood...