Littérature-monde : un colloque de plus. Et un livre

Le 17 octobre 2008 l’Académie des lettres du Québec organisait un colloque sur notre « manifeste pour une littérature monde », en partenariat avec la Bibliothèque et les Archives nationales du Québec : « les littératures de langue française à l’heure de la mondialisation »
Voici que les communications paraissent en un volume, aux éditions Hurtubise, de Montréal.

Comment les écrivains québécois se situent-ils dans le contexte de la francophonie ? Qu’en est-il de la littérature québécoise en regard des autres littératures de langue française ? Quels types de liens peut-on établir entre les différentes aires francophones ?
Dans quelle mesure les œuvres contemporaines sont-elles tributaires des propositions formelles fournies par les écrivains non hexagonaux ? Peut-on parler d’un héritage commun et d’une information réciproque ? Quelles configurations sont privilégiées ?
Des écrivains s’interrogent sur le concept de littératuremonde et témoignent de leurs rapports avec d’autres écrivains de langue française. Le texte de Jean-Marie G. Le Clézio constitue sa première conférence publique, quelques jours à peine après l’annonce de son prix Nobel de littérature. Pour lui, ( le français est beaucoup plus qu’une langue. Il est un lieu d’échanges et de rencontres ».
Outre Lise Gauvin, Lise Bissonnette, Madeleine Gagnon, Vénus Khoury-Ghata, Olivier Kemeid, Dominique D. Fisher, Dany Laferrière, Monique LaRue, Joël Des Rosiers, Gilles Pellerin, Paul Chamberland et Jean-Daniel Lafond sont les autres signataires de cet ouvrage collectif.