Théodore est le troisième fils de Wilfred Monod, pasteur et théologien protestant dont l’influence spirituelle a beaucoup joué sur son fils. Il entre au Muséum d’histoire naturelle dès 1922 puis y soutient sa thèse en 1926. Il découvre le continent africain grâce à deux missions de recherche, puis parcourt le Sahara occidental pendant plus d’un an : le zoologiste devient géologue, botaniste, archéologue, préhistorien... En 1930, son service militaire le mène au Sahara algérien : ses recherches sont définitivement orientées vers une région du monde dont il est devenu un éminent spécialiste. Désormais, les voyages se succèdent. En 1938, Monod est affecté à Dakar pour créer un institut de recherche. Sous son impulsion, l’Institut français d’Afrique noire devient un très grand centre scientifique. De 1953 à 1964, il parcourt 5200 km à pied et à dos de chameau à travers le Sahara occidental. Il poursuit aussi ses recherches sur la faune marine : il est nommé directeur du laboratoire des pêches d’outre-mer au Muséum en 1942 puis élu à l’Académie des sciences en 1963. Considéré par ses pairs comme un des meilleurs spécialistes de poissons et de crustacés, Monod était aussi un écologiste chrétien antimilitariste et engagé. Il s’éteint à 98 ans.
- Et si l’aventure humaine devait échouer (Grasset, 2000)
- Maxence au désert (Actes Sud, 1999)
- Majâbat al-Koubrâ (Actes Sud, 1999)
- Vie et mort au désert (Actes Sud, 1999)
- Méharées (Actes Sud, 1999)
- Petites lecons de choses - chroniques scientifiques (Actes Sud, 1996)
- L’hippopotame et le philosophe (Actes Sud, 1993 ; Babel 2004)
- Ballade de mes heures africaines (Babel, 1993)
- L’émeraude des Garamantes (Actes Sud, 1992, réédité en 1999)
- Plongées profondes (Actes Sud, 1992)
- Sortie de secours (Seghers, 1991)
- Mémoires d’un naturaliste voyageur (Agep, 1990)