Macao, l’envers du jeu

(Marc Mopty, Zarafa films, 52’)

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Macao

C’est en 1999 que l’enclave portugaise de Macao fut rendue à la Chine. Fruits des amours asiatiques et portugaises, les Macanais cherchent aujourd’hui à préserver une culture unique, de plus en plus minoritaire face à leur voisin chinois. Sur le bac qui emmène le réalisateur Marc Mopty de Hong-Kong à Macao, son repérage s’imprègne de la nostalgie du comptoir portugais. Sa première étape est pour le Macao Palace, un casino flottant, maison de jeux parmi tant d’autres, qui ont fait de Macao une ville réputée pour entraîner la perdition. Alors que dans la rue, la foi catholique se mélange à la ferveur bouddhiste, Marc Mopty nous guide vers les traces portugaises : les cimetières et bâtiments religieux, une grotte lieu d’inspiration du poète Camoens et, dans la péninsule, le sénat royal qui porte l’appellation de Real Senado. Sur pointe de nostalgie et de fado asiatique, les croquis de Georges Chinnery représentent les fumeurs d’opium, les coolies, les pêcheurs du 19ème siècle. Finalement, l’on se demande ce qui a le plus changé... Un architecte Eurasien Macanais nous explique pourquoi la Chine est le pays de l’avenir. A l’affût des images, des sons et des musiques, le réalisateur nous dépeint Macao, là où tout commence et tout finit.