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Présence au monde, plaisir d’exister

Le Temps qu’il fait

« Je ne conçois de littérature que métamorphosante. Une littérature qui soit tout le contraire d’une complaisance ombilicale, d’un désir niais d’être admiré, d’un prestige égocentré dans un jardin de phantasmes. Par sa substance et ses signes ravissants, une littérature qui approfondisse notre présence au monde réel et établisse une atmosphère capable d’éveiller nos sens et de convier l’esprit à plus de sagacité. Toute vraie littérature passe par la personne et parvient à une espèce d’impersonnalité propre à chacun. Elle respire et inspire, elle professe la confiance, elle rétablit l’éternelle loi de réflexion, et, à notre doute et notre désarroi, nous fait comprendre que les moyens de métamorphose sont toujours en nous. »

Chroniques publiées au fil du temps dans des journaux et revues, ou lues à la radio, chacun de ces textes est le condensé de la philosophie de vie d’un poète, fort peu théoricien mais très attaché à son inscription parmi les choses de la nature. Capable comme personne de rafraîchir d’une formulation toujours nouvelle des sensations et des idées retrouvées, prompt à partager une vitalité jamais entamée par la routine, il distribue généreusement convictions et enchantements, et nous entraîne dans sa quête du merveilleux. Sans jamais le céder au simplisme, à la naïveté ou à la convention.

Présence au monde, plaisir d'exister

Présence au monde, plaisir d’exister

Le Temps qu’il fait - 2022

« Je ne conçois de littérature que métamorphosante. Une littérature qui soit tout le contraire d’une complaisance ombilicale, d’un désir niais d’être admiré, d’un prestige égocentré dans un jardin de phantasmes. Par sa substance et ses signes ravissants, une littérature qui approfondisse notre présence au monde réel et établisse une atmosphère capable d’éveiller nos sens et de convier l’esprit à plus de sagacité. Toute vraie littérature passe par la personne et parvient à une espèce d’impersonnalité propre à chacun. Elle respire et inspire, elle professe la confiance, elle rétablit l’éternelle loi de réflexion, et, à notre doute et notre désarroi, nous fait comprendre que les moyens de métamorphose sont toujours en nous. »

Chroniques publiées au fil du temps dans des journaux et revues, ou lues à la radio, chacun de ces textes est le condensé de la philosophie de vie d’un poète, fort peu théoricien mais très attaché à son inscription parmi les choses de la nature. Capable comme personne de rafraîchir d’une formulation toujours nouvelle des sensations et des idées retrouvées, prompt à partager une vitalité jamais entamée par la routine, il distribue généreusement convictions et enchantements, et nous entraîne dans sa quête du merveilleux. Sans jamais le céder au simplisme, à la naïveté ou à la convention.


Sur les chemins de non-retour

Sur les chemins de non-retour

Éditions de Corlevour - 2022

À l’origine de ces Chemins de non-retour, il y eut nombre d’observations personnelles autour d’un phénomène inhérent à notre temps, phénomène qui va s’étendant, variant et se diversifiant, celui de la disparition dans la vie même. Un intérêt pour ainsi dire empathique pour ceux qui choisissent de disparaître pour reprendre leur vie ailleurs, ou pour ceux qui se réfugient dans l’indifférence et l’insensible, perdent toute mémoire (Alzheimer) ou se perdent dans les paradis artificiels, ne se cantonnent plus que dans la part impersonnelle d’eux-mêmes, sans plus participer au présent. Ceux-là veulent en finir avec ce monde, rompre tous les ponts, ne plus être en relation, entrer en lente dissolution, et d’abord, fuir le cauchemar climatisé, l’étreinte sociale, l’insupportable vie d’avance vécue sans surprise, et ne plus y être pour personne (excepté pour soi ?…).
À partir de cette matière accumulée au gré des ans, qui a macéré et s’est comme alcoolisée dans la mémoire, il y a aujourd’hui ces poèmes, que j’ai écrits ou plutôt, que j’ai laissés s’écrire à travers moi.