Prix Joseph Kessel

Remis par la SCAM au festival
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Né en Argentine en 1898, il avait fait le tour du monde à 21 ans, passé son enfance entre l’Oural et la France, avant de devenir journaliste. A 25 ans, son roman L’Equipage l’avait déjà rendu célèbre. Ajoutez à cela son engagement dans la résistance, l’écriture du Chant des partisans : « Ma vie est plus importante que mon oeuvre », aimait-il déclarer, »mais on peut vivre et écrire à la fois » – d’autant plus facilement que sa vie, déjà, était un roman… Beaucoup de raisons de lui rendre hommage, donc, à Saint- Malo ! L’Afghanistan, bien sûr, dont il tomba amoureux dès son arrivée à Kaboul, où il situa l’action de son roman Les Cavaliers, et où il tourna avec Pierre Schoendoerffer ce film de légende, La Passe du Diable, que nous offrirons enfin au public – l’Afghanistan, qui ne l’a pas oublié…
Un après-midi exceptionnel, dimanche à l’Auditorium, avec la projection d’un documentaire oublié sur Kessel en Afghanistan, une évocation passionnée du grand Jef avec quelques écrivains dont plusieurs le connurent, la projection
de La Passe du diable… et, pour la première fois à Saint-Malo, la
remise du prix Joseph Kessel.
Créé par la SCAM (Société Civile des Auteurs Multimédia) un nouveau jury présidé par Olivier Weber entendait lui donner une nouvelle ampleur : est-il plus beau nom pour couronner un livre de littérature aventureuse ? Et de meilleur lieu que Saint-Malo pour saluer cette nouvelle naissance ? En piste pour le prix, à l’heure où nous mettons sous presse : Gilles Lapouge (La Mission des Frontières, Albin Michel), Jean Rolin (La Clôture, POL) Jean-Luc Marty (La Dépression des Açores, Julliard) et Jean-Luc Coatalem (Je suis dans les mers du Sud, Grasset). Une certitude : ce sera un très bel écrivain qui sera couronné. Rendez- vous, donc, dimanche à l’Auditorium du Palais du Grand Large !