Rêver l’ailleurs avec 7 auteurs de bande dessinée

BANDES DESSINÉES - CHAPELLE ST SAUVEUR

Cette incroyable exposition nous plonge dans les univers de sept illustrateurs et illustratrices, pour autant de périples autour du monde. À découvrir à la chapelle Saint-Sauveur (intramuros) en exclusivité les 28 et 29 mai, avant l’ouverture officielle pendant le festival !

Méridien (Locus Solus, 2022) relate l’extraordinaire expédition du géographe La Condamine en Amérique du Sud au 18e siècle. Cette fresque historique écrite par Arnaud Le Gouëfflec, est admirablement dépeinte par Briac, qui dresse des portraits saisissants des membres de l’expédition au sein d’une jungle luxuriante et envoûtante.

Un siècle plus tard, toujours en Amérique du Sud. Le roi des Mapuche (Futuropolis, 2021) nous conte l’incroyable destinée d’un modeste juriste de Périgueux, qui débarque sur le continent avec l’obsession de devenir roi. Nicolas Dumontheuil décrit avec panache et humour cet aventurier hors norme dans une fiction historique scénarisée par Christophe Dabitch.

Carnettiste de haut vol, Simon Hureau aime voyager : Cambodge, Thaïlande, Togo, Burkina-Faso… En 2017, il part pour le Groënland, qu’il découvre aux côtés de Max Audibert, un Français parti vivre chez les Inuit par passion. Sermilik, là où naissent les glaces (Dargaud 2022), relate l’arrivée de Max, sa découverte de la culture et de la langue inuk et son désir de rester vivre à Tiniteqilaaq et d’y être instituteur.

Féru de littérature américaine et de « nature writing » Romain Renard s’est lancé il y a 6 ans dans une aventure totale, mêlant bande dessinée, cinéma et musique : la création d’une ville fictive, Melvile, perdue dans les grands espaces nord-américains. De Samuel Beauclair (Le Lombard, 2016) à Saul Miller (2017) puis enfin à Ruth Jacob (2022), les récits s’entremêlent sur plusieurs générations.
Le ciné-concert Nouvelles chroniques de Melvile sera présenté durant le festival !

Au cours d’un voyage en solitaire dans les forêts canadiennes, Elene Usdin est interpellée, lors d’une émission de radio, par la révélation d’un fait datant des années 1960 : le rapt de milliers d’enfants autochtones, arrachés à leur famille et placés dans des familles d’accueil blanches et acculturés. Dans un roman graphique renversant, elle s’empare de ce fait et nous conte la quête hallucinée de René.e aux bois dormants (Sarbacane, 2021) à la recherche de son identité.

Tristement d’actualité dans de nombreux pays du monde, la guerre et l’intolérance forcent les êtres humains à l’exil. Avec force sensibilité et maîtrise, Nadia Nakhlé s’empare de ce sujet et nous conte dans Les oiseaux ne se retournent pas (Delcourt, 2020) la fuite solitaire et hasardeuse d’une jeune fille de douze ans, portée par une volonté de fer.

Rêver l’ailleurs, c’est aussi partir en vacances... Pour François Ravard, qui vit à Dinard, les us et coutumes balnéaires sont un sujet de choix. D’un œil tendre, il croque avec humour la population estivale et les situations cocasses générées par le sable, le vent, la grande bleue. Sous ses pinceaux et ses aquarelles légères, enfants, amoureux, grands-parents, solitaires contemplatifs sont emportés par une grande Vague d’amour (Glénat, 2021).

Exposition : Rêver l’ailleurs avec 7 auteurs de bande dessinée
Chapelle Saint Sauveur (intramuros)
Ouverture les 28 et 29 mai, puis les 4, 5, 6 juin