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Zizi Cabane

Le Tripode

Odile a disparu, laissant derrière elle son mari Ferment et leurs trois enfants. Privés de la présence maternelle, Béguin, Chiffon et la jeune Zizi Cabane doivent trouver un nouvel équilibre. Mais rien ne se passe comme prévu dans la maison. Une source apparaît dans le sous-sol, et veut absolument rejoindre le ruisseau du jardin. Un drôle de vent rôde. Et tandis que tante Jeanne essaie de ramener un peu de raison là dedans, Marcel Tremble, faux grand-père surgi de nulle part, accompagne avec tendresse la folie de ces êtres abandonnés. Que vont devenir les chagrins ? Sur quelles pentes vont-ils désormais rouler ?
 
Après le voyage arctique de De pierre et d’os, Bérengère Cournut réussit une nouvelle fois l’invraisemblable : mêler la poésie à la prose pour dire en souriant la douleur, associer le quotidien aux rêves pour réinventer avec force un chemin de vie.

L’illustration de couverture a été réalisée par Astrid Jourdain.

Zizi Cabane

Zizi Cabane

Le Tripode - 2022

Odile a disparu, laissant derrière elle son mari Ferment et leurs trois enfants. Privés de la présence maternelle, Béguin, Chiffon et la jeune Zizi Cabane doivent trouver un nouvel équilibre. Mais rien ne se passe comme prévu dans la maison. Une source apparaît dans le sous-sol, et veut absolument rejoindre le ruisseau du jardin. Un drôle de vent rôde. Et tandis que tante Jeanne essaie de ramener un peu de raison là dedans, Marcel Tremble, faux grand-père surgi de nulle part, accompagne avec tendresse la folie de ces êtres abandonnés. Que vont devenir les chagrins ? Sur quelles pentes vont-ils désormais rouler ?
 
Après le voyage arctique de De pierre et d’os, Bérengère Cournut réussit une nouvelle fois l’invraisemblable : mêler la poésie à la prose pour dire en souriant la douleur, associer le quotidien aux rêves pour réinventer avec force un chemin de vie.

L’illustration de couverture a été réalisée par Astrid Jourdain.

De pierre et d'os

De pierre et d’os

Le Tripode - 2019

 « Les Inuit sont un peuple de chasseurs nomades se déployant dans l’Arctique depuis un millier d’années. Jusqu’à très récemment, ils n’avaient d’autres ressources à leur survie que les animaux qu’ils chassaient, les pierres laissées libres par la terre gelée, les plantes et les baies poussant au soleil de minuit. Ils partagent leur territoire immense avec nombre d’animaux plus ou moins migrateurs, mais aussi avec les esprits et les éléments. L’eau sous toutes ses formes est leur univers constant, le vent entre dans leurs oreilles et ressort de leurs gorges en souffles rauques. Pour toutes les occasions, ils ont des chants, qu’accompagne parfois le battement des tambours chamaniques. » (note liminaire du roman)

Dans ce monde des confins, une nuit, une fracture de la banquise sépare une jeune femme inuit de sa famille. Uqsuralik se voit livrée à elle-même, plongée dans la pénombre et le froid polaire. Elle n’a d’autre solution pour survivre que d’avancer, trouver un refuge. Commence ainsi pour elle, dans des conditions extrêmes, le chemin d’une quête qui, au-delà des vastitudes de l’espace arctique, va lui révéler son monde intérieur.

Deux ans après son roman Née contente à Oraibi, qui nous faisait découvrir la culture des indiens hopis, Bérengère Cournut poursuit sa recherche d’une vision alternative du monde avec un roman qui nous amène cette fois-ci dans le monde inuit. Empreint à la fois de douceur, d’écologie et de spiritualité, De pierre et d’os nous plonge dans le destin solaire d’une jeune femme eskimo. 


Revue de presse

« Uqsuralik, une femme puissante, une femme vaillante, au coeur d’un roman ardent. » Le Monde

« Hymne à la complémentarité, à l’entraide et au partage, cette cohabitation littéraire crée un grand sentiment de paix. » Télérama

« On comprend donc pourquoi ce roman, qui s’inscrit au confluent de la quête identitaire et du conte initiatique, a plu. Bérengère Cournut y analyse avec délicatesse la question de la transmission et de la place de la nature dans notre existence. Le cahier de photographies en conclusion du livre vient achever sa peinture d’un peuple pétri de contes et de légendes. » Libération


Par-delà nos corps

Par-delà nos corps

Le Tripode - 2019

Elisabeth a 20 ans quand elle rencontre à Paris Werner, lieutenant-poète et peintre allemand. Mais la Première Guerre Mondiale éclate... Des décennies après, Elisabeth adresse une lettre à Werner, en réponse à celle, pleine d’idéal, qu’il lui avait envoyée du front juste avant de mourir. Elle y décrit ce que sa vie est devenue après leur rencontre et comment les épreuves ont fait d’elle une femme plusieurs fois aimante et aimée, traversée par le désir, le miracle de la maternité, la mort et l’absence. 
Après Née contente à Oraibi, Bérengère Cournut nous offre avec Par-delà nos corps le destin d’une femme farouche, une ode à la vie.
Un texte en réponse au texte de Pierre Cendors, Minuit en mon silence (Le Tripode, 2017).


Née contente à Oraibi

Née contente à Oraibi

Le Tripode - 2016

Née contente à Oraibi conte le destin d’une jeune Amérindienne d’Arizona. Le peuple hopi vit depuis des siècles sur un plateau aride, dans des conditions de dénuement extrême. Soumis aux contraintes d’une région désertique, il a développé une cosmogonie extraordinaire et des croyances qui font communier la vie et la mort, la lumière et la nuit, les esprits, les animaux et les hommes. À travers la quête d’une jeune orpheline qui salue le Soleil
en riant, c’est la beauté de ce monde aux antipodes du nôtre qui se révèle, et demeure.

(...) Une bosse s’est formée sous sa couverture au niveau du ventre, puis ses mains noueuses se sont trouvées libérées. Elle les a placées le plus haut possible au-dessus de sa tête et est restée un long moment comme ça, les bras en l’air. Elle me regardait d’un air rieur ? : " ?Tu as vu comme mes ailes frémissent ???" Puis lentement, elle a replié les coudes et posé ses bras affaiblis le long de sa poitrine. Les mains à nouveau croisées sur le ventre, elle a fermé les yeux en disant ? : " ?Le papillon est fragile, il ne faut pas tenter de le retenir quand il a envie de s’envoler.?"

Dans ses précédents livres, Bérengère Cournut explorait surtout des territoires oniriques, où l’eau se mêle à la terre (L’Écorcobaliseur, Attila, 2008), où la plaine fabrique des otaries et des renards (Nanoushkaïa, L’Oie de Cravan, 2009), où la glace se pique à la chaleur du désert (Wendy Ratherfight, L’Oie de Cravan, 2013). Cette fois, elle se fond aux plateaux arides d’Arizona, où le vibrant peuple hopi lui souffle une histoire singulière.

Mues et merveilles

Saint-Malo 2023

Être vivant·e, n’est-ce pas avoir en soi la capacité à être touché·e et transformé·e par les êtres, les situations et les lieux que l’on rencontre ? Pouvoir changer et rester en mouvement, tout au long de nos parcours de vie, mues après mues ? Avec Le Dernier des siens, Sibylle Grimbert raconte l’histoire d’un naturaliste qui, en l’animal qu’il est censé capturer à des fins d’étude, trouve un compagnon de voyage inattendu. Empreint de réalisme magique, Zizi Cabane de Bérengère Cournut déroule l’histoire d’une transformation familiale suite à un deuil, tandis que L’île haute de Valentine Goby déploie des environnements naturels majestueux et sidérants, décrits avec minutie, comme un précis d’histoire naturelle alors qu’un jeune garçon s’éveille à la montagne. Les trois romancières font de l’émerveillement et de la découverte des tuteurs de vie qui accompagnent les métamorphoses nécessaires à toute existence.

Une rencontre animée par Nathalie Georges.


Ouvrir les chemins du sensible

Saint-Malo 2023

Face à l’obsolescence programmée des habitats terrestres, le diagnostic est posé : nous vivons une crise de la sensibilité. Fermé·es à la diversité du vivant, nous oublions d’en prendre soin et l’abîmons avec nous. En contrepoint et pour remède, Vinciane Despret, qui fait l’hypothèse d’une écriture animale, Olivier Remaud, qui observe le mouvement des montagnes et Bérengère Cournut qui fait de l’eau un personnage majeur de l’histoire qu’elle conte, nous incitent à nous remettre, par la sensibilité, au diapason de ce qui vit.

Une rencontre animée par Arnaud Wassmer, suivie de la projection du film Les Eaux de Pastaza d’Inês T. Alves : une plongée au cœur de la forêt amazonienne en compagnie d’un groupe d’enfants qui vit et joue au rythme de sa faune et de sa flore, avec un sens aigu de la communauté.