Les chemins d’un calligraphe

Hassan Massoudy

Attention, moment magique. Hassan Massoudy, le plus grand des calligraphes vivants, pour une heure de démonstration sur écran géant.
Quand l’art de la calligraphie devient pur ballet, pur lumière. Son rêve, dit-il, est de moduler l’écriture, de la faire vibrer comme un cri, comme un chant. Son art puise aux sources d’un art millénaire et fait songer aussi à Soulages, à Hartung. « L’Orient et l’Occident sont sans cesse en quête l’un de l’autre, écrivait Tagore. Ils doivent finir par se rencontrer ». C’est le superbe pari d’Hassan Massoudy, qui enthousiasma Michel Tournier : « C’est une ère nouvelle qui s’ouvre ainsi à la calligraphie. Oui, les amateurs d’antiquité et d’exotisme risquent d’être déçus. Hassan Massoudy n’est pas le fossile vivant de la vieille calligraphie arabe. C’est un artiste de notre temps. Son art appartient à cette fin de XXe siècle, malgré les racines millénaires qu’il plonge dans la tradition de l’Orient.