Invités depuis 1990

VERNET Joël

France
© Bernard Plossu

Biographie

Méconnue d’un large public, à l’écart des modes, Joël Vernet s’impose néanmoins comme l’une des voix importante de la poésie française contemporaine.

Son dernier ouvrage, Nous ne voulons pas attendre la mort dans nos maisons est un véritable manifeste et une invitation au voyage. Ce livre rend compte de l’appel de l’ailleurs que le narrateur, né dans une famille paysanne, a perçu dès son plus jeune âge.

Joël Vernet est né en 1954 dans un petit village aux confins de la Haute-Loire et de la Lozère. Dès les années 70, il entreprend plusieurs voyages qui le conduiront aux quatre coins du monde, en particulier en Afrique et au Mali. Au fil de nombreux ouvrages publiés chez Lettres Vives, Fata morgana, La Part des anges ou Le Temps qu’il fait, il développe un style singulier, entre la poésie et le journal de voyage ; il célèbre dans son œuvre le minuscule et l’immense, le proche et le lointain.


Bibliographie

  • Nous ne voulons pas attendre la mort dans nos maisons (Zoé, 2015)
  • Coeur sauvage, lettre à Marina Tsvetaeva (L’Escampette, 2015)
  • L’Adieu est un signe (Fata morgana, 2015)
  • La vie tremblante, hommage à Christian Dotremont (Le Paresseux éditeur, 2015)
  • Marcher est ma plus belle façon de vivre (L’Escampette, 2014)
  • Les Petites Heures (Lettres Vives, 2014)
  • L’instant est un si bref éclat (Circa 1924, 2013)
  • Si un cobra vous regarde dans les yeux, Conte malien et autres diableries (Tertium Éditions, 2013)
  • Journal fugitif au Moyen-Orient (Le Temps qu’il fait, 2012)
  • Petit Traité de la marche en saison des pluies (Fata morgana, 2012)
  • Rumeur du silence (Fata morgana, 2012)
  • Pourquoi dors-tu, Jonas, parmi les jours violents (La part commune, 2011
  • Vers la steppe (Lettres Vives, 2011)
  • L’ermite et le vagabond (Escampette, 2010)
  • Celle qui n’a pas les mots (Lettres Vives, 2009)
  • Le regard du cœur ouvert, Des carnets (1978-2002) (La Part commune, 2009)
  • Le Séjour invisible (Escampette, 2009)
  • Une barque passe près de ton seuil (La Part Commune, 2008)
  • Le désert où la route prend fin (Escampette, 2008)
  • Marcher est ma plus belle façon de vivre (La Part des Anges, 2008)
  • Chemins, fougères et détours. Un tour du monde en Ardèche (La Part des Anges, 2007)
  • L’homme de la scierie sous la pluie (Circa 1924, 2007)
  • L’abandon lumineux (Lettres Vives, 2006)
  • Visage de l’absent (Escampette, 2005)
  • Lâcher prise (Escampette, 2004)
  • La lumière effondrée (Lettres Vives, 2004)
  • La nuit errante (Lettres Vives, 2003)
  • Lettre d’Afrique à une jeune fille morte (Fata morgana/Cadex, 2002)
  • Au bord du monde - Entre Haute-Loire et Lozère (Éditions Tertium, 2001)
  • La journée vide (Lettres Vives, 2001)
  • Le silence n’est jamais un désert (Lettres Vives, 2000)
  • Sous un toit errant (Fata morgana, 2000)
  • Petit traité de la marche en saison des pluies (Fata Morgana, 1999)
  • Les jours sont une ombre sur la terre (Lettres Vives, 1999)
  • La main de personne (Fata morgana, 1997)
  • Totems de sable (Fata morgana, 1995)
  • Lettre à l’abandon dans un jardin (Fata morgana, 1994)
  • Lâcher prise (Noël Blandin, 1992)
  • Lettre d’Afrique à une jeune fille morte (Noël Blandin, 1992)
  • Lettre de Gao (Lettres Vives, 1988)
  • J’ai épuisé la ville (Editions Brandes, 1985)
Nous ne voulons pas attendre la mort dans nos maisons

Nous ne voulons pas attendre la mort dans nos maisons

Zoé éditions - 2015

Véritable manifeste et invitation au voyage, ce livre rend compte de l’appel de l’ailleurs que le narrateur, né dans une famille paysanne, a perçu dès son plus jeune âge. Au fil de son enfance, il ressent le besoin croissant de partir, tandis que troupeaux, fermes et champs le convainquent qu’il n’est pas fait pour ce monde immobile.
Plus tard, parti sur les routes du monde, il délivre une véritable ode au mouvement, dépeignant les sensations éprouvées dans des contrées lointaines, décrivant, plus que les gens, les ambiances rencontrées au fil d’une vie vouée au voyage.
Ici, le désir d’arpenter le monde se construit en repoussoir aux origines laissées derrière soi, aux « maisons » dans lesquelles nul ne devrait rester pour attendre la mort.


Revue de presse

  • « Le bref récit qu’il livre chez Zoé ouvre une porte magnifique, à l’écriture poignante et palpitante, sur son univers. (…) le poète, se souvenant de mers vues et de l’ennui né de la solitude volontaire, se penche avec délicatesse et densité sur le “pari insensé” qui a fait de lui un nomade perpétuel. Partir, revenir, raconter. » Isabelle Falconnier, L’Hebdo.