Bibliothèque

La conquête des îles de la terre ferme

Gallimard

"J’ai vu tout ça. Nous l’avons fait, et on l’oubliera si je ne le raconte pas, personne ne le croira quand il le lira, mais nous l’avons fait. Traverser la mer inconnue, vaincre des armées, détruire nos navires, entrer dans cette ville, nous emparer du grand Montezuma, faire périr ses capitaines pendant qu’il est aux fers, et survivre. Ces grands faits incroyables, nous en sommes les acteurs, mais Dieu seul les préparait sur notre route. Car quels hommes oseraient imaginer tout ça ? Et quels hommes oseraient l’accomplir ? "Nous, Innocent, nous.
Dieu si tu veux, mais Il ne m’a rien dit, j’ai tout osé seul, et nous tous l’avons fait.""
Avec cinq cents types de hasard rassemblés à Cuba, Hernán Cortés découvre et conquiert le grand empire des Mexicas, dans une suite de prouesses que l’on croirait tirées d’un roman de chevalerie qui tourne mal. Jamais il n’y eut plus grande aventure que celle-ci, et jamais il n’y en aura d’autre, car désormais le monde est clos, connu, fini : il n’y aura plus jamais de Nouveau Monde. Pour qu’on garde cette aventure en mémoire, j’en ai fait le récit.


Revue de presse

  • "Sous la plume véloce et profonde d’Alexis Jenni se dévoile une épopée qui, pour avoir changé la face du monde en quelques mois, n’en est pas moins infâme." (Frédéric Mounier, La Croix)
  • "Un roman de cape et d’épée, haletant, au verbe luxuriant." (Sean J. Rose, Livres Hebdo)
  • "À la page 2, on sait déjà que l’on ira jusqu’au bout, regrettant d’être arrivé trop tôt à bon port." (Yann Kerlau, Atlantico)
Je me souviens de la foulée de Marie-José Pérec (et autres madeleines sportives)

Je me souviens de la foulée de Marie-José Pérec (et autres madeleines sportives)

Seuil - 2024

À l’occasion des Jeux Olympiques de Paris, de grandes plumes de la littérature française chaussent les crampons pour raconter leurs souvenirs sportifs. De Pierre Assouline à Maylis de Kerangal, de Jean-Paul Dubois à Maria Larrea, JO ou les souvenirs d’enfance sous l’égide de Pérec.

LE LIVRE
À la manière de Georges Perec, les vingt-huit auteurs réunis dans ce collectif sportif pourraient débuter ainsi chacun de leurs textes : « Je me souviens du visage d’Hassiba Boulmerka lors de sa victoire à Barcelone en 1992 ; je me souviens de la reine du bronze Merlene Ottey, et comment parfois les vaincus sont victorieux ; je me souviens des reportages d’Antoine Blondin pendant les Jeux Olympiques ; je me souviens de l’exploit d’Alain Mimoun ; je me souviens de Christine Caron dit Kiki Caron, l’icône des bassins aux Jeux de Tokyo en 1964 ; je me souviens de Guy Drut et des haies enjambées ; je me souviens de Dick Fosbury, et de son saut révolutionnaire entre lévitation et vitesse ; je me souviens de la naissance au monde du géant Mohamed Ali et sa médaille d’or à Rome en 1960 ; je me souviens des Jeux de 1996 d’Atlanta, dans la ville de Coca-Cola ; je me souviens de la foulée merveilleuse de Marie-José Pérec sur 200 et 400 mètres ; je me souviens du drame de Munich ; je me souviens de la note 10 de Nadia Comaneci ; je me souviens de Hans-Gunnar Liljenwall, le pentathlonien tricheur ; je me souviens de Michael Jordan et la Dream Team de Basket-ball de 1992 ; je me souviens de Mark Spitz et de la nage papillon ; je me souviens, je me souviens, ou le sport refuge des souvenirs d’enfance... »

Un ouvrage coordonné par Benoît Heimermann (auteur et ancien grand reporter à l’Équipe) avec Kaouther Adimi, Nathacha Appanah, Pierre Assouline, Évelyne Bloch-Dano, Geneviève Brisac, Bernard Chambaz, Philippe Claudel, Bernard Comment, Philippe Delerm, François-Henri Désérable, Pierre Ducrozet, Jean-Paul Dubois, Éric Fottorino, Paul Fournel, Thierry Frémaux, Tristan Garcia, Jérôme Garçin, Jean Hatzfeld, Alexis Jenni, Maylis de Kerangal, Luc Lang, Marria Larrea, Lisette Lombé, François-Guillaume Lorrain, Blandine
Rinkel, Colombe Schneck, Larry Tremblay.


  • « Vingt-sept écrivains ont accepté de relever le gant, de Jean-Paul Dubois à Colombe Schneck. Pour tous, une même épreuve : quelques pages évoquant les JO et commençant par « Je me souviens… », en double clin d’œil à Georges Perec et à Marie-José Pérec. Les textes, très réussis dans l’ensemble, montrent la puissance du mythe olympique. Deux lettres, « JO », et voici resurgir les après-midi d’enfance, l’été, la famille devant la télévision, les exploits d’Alain Mimoun et d’Emil Zatopek, la flèche Carl Lewis, le saut révolutionnaire de Dick Fosbury, le short si sexy de Hassiba Boulmerka, et surtout, surtout, la grâce infinie de Nadia Comaneci. » Le Monde
  • « « Je me souviens que les JO provoquaient une extension subite du monde connu », écrit Maylis de Kerangal, âgée de 9 ans lors de l’Olympiade de Montréal en 1976. Chez beaucoup d’écrivains sollicités par l’ancien de « L’Equipe magazine » Benoît Heimermann, les impressions d’enfance se mêlent à une première - et relative - prise de conscience géopolitique lorsqu’ils évoquent des épisodes de l’histoire olympique. Une lecture idéale pour se mettre dans l’ambiance à six mois du jour J. » Les Échos
Un naturaliste sur le toit de la forêt - Francis Hallé raconté par Alexis Jenni

Un naturaliste sur le toit de la forêt - Francis Hallé raconté par Alexis Jenni

Paulsen - 2024

Bien plus qu’une simple biographie du botaniste Francis Hallé, ce livre est une réflexion et un hymne au vivant.
La première fois qu’Alexis Jenni vit Francis Hallé, c’était dans une bande dessinée. Puis il se passionna pour ses livres quand il était professeur de sciences naturelles, et ils finirent par se rencontrer. Ils avaient l’amour des arbres en commun, et cette idée que les sciences sont une très belle aventure intellectuelle et humaine, une façon de créer de la connaissance à partir de l’émerveillement ressenti devant les forêts.
Plus qu’une biographie, ce livre est la rencontre entre un romancier passionné de sciences et un botaniste enthousiaste qui partagent un même goût pour ces êtres doux et puissants vivant avec nous sur cette planète : les arbres. C’est un hommage à un homme et à une œuvre à la fois scientifique, pédagogique et esthétique, mêlant l’exploration de la canopée des forêts tropicales, l’enseignement et la production inlassable de dessins. C’est le récit d’une vie romanesque, mais aussi une réflexion sur ce qu’est un naturaliste aujourd’hui et comment étudier le vivant au moment où il est menacé par l’emballement des activités humaines.


Le passeport de Monsieur Nansen

Le passeport de Monsieur Nansen

Paulsen - 2022

Comment passe-t-on de champion de ski à Prix Nobel de la paix ? De héros polaire à créateur d’un statut pour les réfugiés ? Alexis Jenni raconte à la façon d’un roman la vie extraordinaire de Fridtjof Nansen, homme doué en tout, qui fut champion du monde de patinage, consacra ses travaux scientifiques au système nerveux, dessinait fort bien et écrivait d’une plume remarquable. L’histoire d’un homme qui traversa le Groenland à ski puis tenta d’atteindre le pôle Nord et devint héros national norvégien.
Un homme qui œuvra pour le rapatriement des prisonniers de guerre, puis créa un passeport destiné aux centaines de milliers d’apatrides laissés pour compte par l’effondrement des empires en 1918. Un homme qui sauva des milliers de vies et qui se demandait avec mélancolie s’il n’avait pas raté la sienne.


J'aurais pu devenir millionnaire, j'ai choisi d'être vagabond

J’aurais pu devenir millionnaire, j’ai choisi d’être vagabond

Éditions Paulsen - 2020

Né en Écosse en 1838, débarqué à 10 ans dans la région des Grands Lacs, aux États-Unis, le jeune Muir s’échine chaque jour dans les champs et lève parfois la tête pour regarder la nature environnante qui l’émerveille. Le soir, il imagine et crée des objets mécaniques qu’il présente ensuite en ville comme, par exemple, cet appareil pour le sortir automatiquement du lit à l’heure du lever. Très vite, John Muir s’interroge sur le sens de cette vie de labeur, alors qu’il pourrait vivre en autonomie dans la nature. Il quitte le Wisconsin, sillonne le pays à pied du nord au sud et d’est en ouest, participe aux transhumances de bergers isolés, vit en ermite dans les bois, fasciné et nourri par la vie qui l’entoure. Dans la Californie de la ruée vers l’or, on fait fortune en creusant une dette écologique abyssale, que personne ne voit encore. Sauf Muir, qui la pressent grâce à son attention aux hommes et son amour du paysage. Figure mythique aux États-Unis, fondateur des parcs nationaux, sauveur du Yosemite, John Muir posa clairement la question du sens de la vie dans la nouvelle société industrielle et industrieuse et il y a répondu, par son mode de vie, en termes tout aussi clairs. Ancêtre du concept d’écologie, il fut, selon Roosevelt, « l’homme le plus libre que j’ai jamais rencontré ».


Revue de presse :

« L’histoire et le cheminement physique et intérieur de Munir apparait comme exemplaire à l’aune de nos existences contemporaines. Il est une légende inspirante, un modèle d’aventure. » France Culture

« Alexis Jenni trace son chemin d’un bon pas, avec une joie qui se teinte d’une légère nuance de mysticisme à mesure qu’il dessine le portrait de cet homme dans lequel il voit “le dieu des enfants curieux”. » Le Monde


Apulée n°5 - Les droits humains

Apulée n°5 - Les droits humains

Zulma - 2020

Fidèle à l’appel constant des autres rives et des antipodes, dans l’ardente continuité de ses quatre premiers numéros – Galaxies identitaires, De l’imaginaire et des pouvoirs, La guerre et la paix et Traduire le monde –, la revue Apulée poursuit sa double investigation : face aux bouleversements de l’actuel et dans l’espace inaliénable de la création toujours en devenir.

Dans cette cinquième livraison, c’est le tissage et le métissage des langues – avec au cœur la traduction à l’origine des grands humanismes tant méditerranéens qu’occidentaux – qui sont à l’honneur.

Essayistes, romanciers, nouvellistes, traducteurs, plasticiens et poètes nous rappellent au choix impérieux de l’éveil, du qui-vive et de la parole libre face aux pires dérives, en cette période de régression identitaire, de puérilisme généralisé et de démission compulsionnelle. Avec à l’esprit l’injonction de Lautréamont : « Toute l’eau de la mer ne suffirait pas à laver une tache de sang intellectuel. »

Avec des contributions notamment de : Ambedkar, Yahia Belaskri, Pascal Blanchard, Jean-Marie Blas de Roblès, Selahattin Demirtaş, Miquel de Palol, Ananda Devi, Mahasweta Devi, Delphine Durand, François-Michel Durazzo, Edmond Amran El Maleh, Aslı Erdoğan, Anna Gréki, Hubert Haddad, Alexis Jenni, Mohammed Khaïr-Eddine, Michel Le Bris, Ma Jian, Dory Manor, Albert Memmi, Laure Morali, Bernard Noël, Cécile Oumhani, Catherine Pont-Humbert, Jean Portante, Jean Rouaud, Éric Sarner, Kenza Sefrioui, Michael Sfard…


Féroces infirmes

Féroces infirmes

Gallimard - 2019

Féroces infirmes entrecroise deux récits : le premier se situe entre la fin des années 50 et le début des années 60. Il met en scène le destin de Jean-Paul, jeune lyonnais de 20 ans travaillant dans un cabinet d’architecture, soudain appelé en Algérie. Là-bas, sa vie bascule assez vite. Il apprend à tuer, à chasser, à survivre. Au bout de deux ans, éreinté, il déserte, mais ne renonce au combat. À Alger où il se terre, il participe aux coups de mains de l’OAS puis décide finalement de rentrer en France où il est toujours clandestin. Amoureux d’une femme qu’il a rencontrée sur le bateau du retour, sa vie hésite. D’un côté il se réinsère. De l’autre il fréquente des milieux extrémistes qui vont lui demander d’assassiner le « Général ». Le second récit nous fait retrouver Jean-Paul aujourd’hui, dans une tour d’un grand ensemble construit dans les années 60 pour les rapatriés d’Algérie, entre autres. Il a presque 80 ans, son fils s’occupe de lui, ses voisins de paliers sont d’anciens émigrés d’Afrique du nord et leurs descendants. Jean-Paul, à moitié dément, profère à longueur de journée des insultes racistes. Son fils se heurte à la violence de ces éructations autant qu’à son silence sur son passé d’appelé de la guerre d’Algérie. Un soir, sur les indications de Jean-Paul, le narrateur découvre que le fils de leur voisin cache des armes dans les caves où se réunissent des salafistes. Une descente de police musclée, mettra un terme brusque à leurs activités. Quel lien tisser entre ce qu’ils fomentaient et les guerres perdues du père ? Une fois de plus Alexis Jenni utilise le roman pour questionner la guerre, son sens dans la vie d’un homme, et sa mémoire difficile des décennies après.


Femmes d'ici, cuisines d'ailleurs : Trésors culinaires familiaux

Femmes d’ici, cuisines d’ailleurs : Trésors culinaires familiaux

Albin Michel - 2017

Quinze femmes ouvrent leur cuisine, et font partager LE plat auquel elles tiennent. Un plat de famille venu d’ailleurs, simple et délicieux, qui évoque les souvenirs et réchauffe les coeurs.
Tout en le préparant, elles racontent comment on leur a transmis, comment elles l’ont transformé, et puis finalement toute leur histoire, comment elles sont arrivées en France, et comment elles y vivent.
Le récit délicieux de la vie de quinze femmes dans la France d’aujourd’hui qui révèlent leurs trésors culinaires familiaux.


Revue de presse

« Des portraits de femmes nourricières aux origines multiples, touchantes et savoureuses, qui dessinent un terroir français bien ignoré : celui de la banlieue et de ses métissages. »

(Télérama)

« Intelligent, subtil et même poétique, ce beau livre mêle textes, photos et dessins… intellectuellement nutritif et aussi doux qu’un bon dessert »

(Alternatives économiques)

« On dévore le livre comme on a envie de dévorer les plats, attablé avec ces formidables femmes-là. »

(La Voix du Nord)


Les Mémoires dangereuses

Les Mémoires dangereuses

Albin Michel - 2016

Avec Benjamin Stora

La France n’en a pas fini avec son passé colonial qui a imprégné durablement les imaginaires et a constitué un socle idéologique sur lequel le Front national s’est construit historiquement. En 1999, dans Le Transfert d’une mémoire, Benjamin Stora avait décrit l’arrivée en métropole des mémoires blessées, rapatriées d’Algérie sur les bateaux de 1962. Cet ouvrage était une formidable anticipation de la résurgence de l’imaginaire colonial en France. Il est ici réédité et actualisé.
Alexis Jenni s’était inspiré de ce livre pour son Art français de la guerre. Un dialogue inédit entre l’historien et l’écrivain permet d’éclairer à la fois la nature de cet imaginaire colonial et son actualité, dans une France secouée par les grands défis qui se présentent après le « Choc de janvier 2015 ». Face aux crispations identitaires, et à la violence du passé qui fait retour, cet ouvrage invite à mener une bataille culturelle décisive : connaître et intégrer l’histoire du Sud pour sortir d’un imaginaire obsolète et affronter les enjeux du présent.


Revue de presse :

  • « En ce début de 21ème siècle, marqué par la mondialisation, notre société se pense toujours comme le centre d’une histoire uniquement européenne et occidentale. Pourtant, elle est travaillée par son passé colonial, par ses "mémoires dangereuses" qui n’arrivent toujours pas à être prises en compte sereinement dans le débat public… »
    France inter

Elucidations

Gallimard - 2013

Elucidations n’est pas un ample roman comme l’Art Français de la guerre, mais au contraire un recueil de textes très brefs, qualifiés d’« anecdotes » dans le sous-titre. Cinquante, exactement, écrites à la première personne du singulier, qui dessinent peu à peu un paysage mental. Ces anecdotes sont toutes construites de la même manière. Jenni rapporte dans un premier temps un souvenir –d’enfance généralement – auquel il juxtapose un autre récit, parent du premier, puisé cette fois dans l’expérience présente de l’auteur. Un principe de juxtaposition qui lui permet d’observer et d’analyser cette part de discontinuité et de distorsions qui nous habite et que la plupart du temps nous nous efforçons de gommer. Chaque anecdote en contient donc deux, entrechoquées l’une avec l’autre.Quelques exemples parmi les cinquante : le souvenir de son père lui apprenant les phénomènes physiques, les dalles pleines de fossiles du quartier où il vit à Lyon aujourd’hui, les grands ensembles qu’il aime habiter, le souvenir de sa mère à contrejour dans la lumière de son enfance, tout ce qu’il a lu au long de sa vie, tout ce qu’il a oublié aujourd’hui.Au premier abord, ces textes brefs nous font penser à un glaneur de souvenirs à la recherche d’impressions fugaces. Mais Jenni ne cultive pas des sensations universelles, au contraire, il veut révéler ce qu’a de totalement particulier notre expérience individuelle du monde. Tantôt mélancoliques, tantôt absurdes, tantôt amusées, ces « anecdotes », ne sont jamais monotones. Méditations simples et accessibles, elles témoignent d’un regard étonnamment modeste de l’auteur sur soi. L’enjeu n’est pas ici la connaissance, le savoir. Rien n’est péremptoire dans ce livre où les explications rationnelles ou doctorales sont bannies. C’est le familier qu’explore Jenni et qu’il ne quitte jamais – comme Lyon et la Saône où ses pas finissent toujours par le ramener.Une excursion originale et autobiographique hors du roman, qui surprendra mais intéressera certainement de la part d’un prix Goncourt.


L’art français de la guerre

Gallimard - 2011

L’art français de la guerre J’allais mal ; tout va mal ; j’attendais la fin. Quand j’ai rencontré Victorien Salagnon, il ne pouvait être pire, il l’avait faite la guerre de vingt ans qui nous obsède, qui n’arrive pas à finir, il avait parcouru le monde avec sa bande armée, il devait avoir du sang jusqu’aux coudes. Mais il m’a appris à peindre. Il devait être le seul peintre de toute l’armée coloniale, mais là-bas on ne faisait pas attention à ces détails. Il m’apprit à peindre, et en échange je lui écrivis son histoire. Il dit, et je pus montrer, et je vis le fleuve de sang qui traverse ma ville si paisible, je vis l’art français de la guerre qui ne change pas, et je vis l’émeute qui vient toujours pour les mêmes raisons, des raisons françaises qui ne changent pas. Victorien Salagnon me rendit le temps tout entier, à travers la guerre qui hante notre langue.

La vie des autres

Les cafés littéraires en vidéo
Avec Alexis JENNI, Olivier WEBER, Christine JORDIS, Nikolaï KONONOV - Saint-Malo 2023

Avec Alexis JENNI, Olivier WEBER, Christine JORDIS, Nikolaï KONONOV


Les Cafés littéraires : Festival Saint-Malo Étonnants Voyageurs 2023
Du 27 au 29 mai, toute l’actualité littéraire des derniers mois.
En compagnie de Maette Chantrel et de Pascal Jourdana.

Rendez-vous phares du festival, les cafés littéraires animés par Maëtte Chantrel, cofondatrice d’Étonnants Voyageurs, et Pascal Jourdana attirent chaque année un large public avide d’entendre les romanciers et romancières, poètes, essayistes et grands témoins échanger autour de leurs dernières œuvres.

Dans une atmosphère conviviale propice à la découverte, des autrices et auteurs confirmés et de nouvelles voix de la littérature venues du monde entier viennent sur le plateau partager leur vision du monde.

Une captation vidéo par TVR35, à retrouver sur notre site.
www.etonnants-voyageurs.com


Les spectres du passé

Les cafés littéraires en vidéo
Avec Itamar ORLEV, Alexis JENNI, Jeroen OLYSLAEGERS, Adlène MEDDI - Saint-Malo 2019

Avec Itamar ORLEV, Alexis JENNI, Jeroen OLYSLAEGERS, Adlène MEDDI
Animé par Maëtte CHANTREL, Pascal JOURDANA, Michel ABESCAT


Quêtes et conquêtes

Les cafés littéraires en vidéo
Avec : Alexis JENNI, Robert WHITAKER, Miguel BONNEFOY - Saint-Malo 2018

Avec : Alexis JENNI, Robert WHITAKER, Miguel BONNEFOY
Animé par Maëtte CHANTREL et Pascal JOURDANA


Littérature-monde en français

Grands débats en vidéo
Saint-Malo 2012

Avec Carole Martinez, Alexis Jenni, Maylis de Kerangal, Wilfried N’Sondé, Sami Tchak.


Dans le grand tout du monde

Les Cafés littéraires en vidéo
Saint-Malo 2012

Avec Alexis Jenni, Patricia Grace et Chris Womersley

La lecture en partage

Saint-Malo 2023

Parce que la lecture de textes à voix haute est un fabuleux outil invitant à l’évasion et à la découverte d’imaginaires singuliers, le festival démarrera une réflexion sur cette pratique à remettre sur le devant de la scène en compagnie d’écrivain·es, Leïla Slimani, Alexis Jenni, Jean-Michel Le Boulanger, du Recteur de l’académie de Rennes et vice-président de l’HCEAC Emmanuel Ethis, et de Corinne Olaondo de la MGEN.
Une rencontre animée par Marie-Madeleine Rigopoulos.


Entre mémoire et Histoire, une relation à construire

Avec F. SARR, P. BLANCHARD, D. DIOP, A. JENNI - Saint-Malo 2019

Avec F. SARR, P. BLANCHARD, D. DIOP, A. JENNI

Animé par Thierry GUICHARD


Entre père et fils

Avec Youssouf Amine ELALAMY, James KELMAN, Alexis JENNI, Jeroen OLYSLAEGERS - Saint-Malo 2019

Avec Youssouf Amine ELALAMY, James KELMAN, Alexis JENNI, Jeroen OLYSLAEGERS
Animé par Willy PERSELLO


Roman et Histoire

Avec Alexis Jenni, Raphaël Jerusalmy et Giles Milton - Saint-Malo 2018

Avec Alexis Jenni, Raphaël Jerusalmy et Giles Milton, traduit par Jocelyne Bourbonnière.
Animé par Hubert Artus


Les mots de la guerre

Avec Nicole Roland, Velibor Colic et Alexis Jenni - Saint-Malo 2012

Une rencontre entre Nicole Roland, Velibor Colic et Alexis Jenni, animée par Marie-Madeleine Rigopoulos.


Faire face à son passé

Avec Colette Braeckman, Alexis Jenni, Frédéric Debomy et Olivier Bramanti - Saint-Malo 2012

Avec Colette Braeckman, Alexis Jenni, Frédéric Debomy et Olivier Bramanti