Actrice sans rôle, Chloe Bathurst décroche un emploi de gardienne de zoo chez Charles Darwin où elle rencontre toutes sortes d’animaux exotiques, ainsi que différentes théories scientifiques d’une modernité étonnante. Pour sortir son père de l’hospice, elle vole la première mouture de la théorie de l’évolution et s’inscrit au Grand concours de dieu, qui offre 10 000 £ à qui prouvera ou réfutera l’existence d’un être suprême. Alors que d’autres aventuriers recherchent l’arche de Noé sur le mont Ararat et qu’un enseignant britannique rencontre l’origine de l’humanité dans une fumerie de haschich, Chloe s’embarque dans un périple en bateau et montgolfière à travers le Brésil, l’Amazone et les Andes pour rapporter les spécimens nécessaires à ses ambitions. Parvenue aux Galápagos, elle va user de toute sa ruse, et du texte de Darwin, pour un procès en blasphème ?
Revue de presse
- Résumer un roman de Morrow est périlleux, tant se mêlent une imagination débordante, un humour cinglant et l’art de construire des fables aventureuses qui se dévorent tout en faisant réfléchir. Tous les personnages — y compris ceux qui ne reflètent pas les opinions de l’auteur, puissamment athée — sont suffisamment fins pour exister à part entière et permettre d’éviter l’écueil du roman à thèse. Hilarant et provoquant, L’Arche de Darwin est, à sa façon, une divine comédie… ( H.P. Télérama )
- Moraliste swiftien et humaniste voltairien, disciple de Camus, James Morrow est un des hyper-conteurs, un des maîtres de l’imaginaire, les plus formidables qui soit, lauréat par deux fois du prestigieux World Fantasy Award (…) Avec L’Arche de Darwin, il nous donne une variation romanesque tour à tour burlesque et virtuose de la querelle du darwinisme et des débats sur l’origine de l’homme. Régalant. ( François Angelier, France Culture)
- Au fil de cette geste prodigieuse où se croisent, portés par une écriture ouvragée, les fastes du roman d’aventures stevensonien ou vernien, Morrow, en bon fils des Lumières, prouve que le meilleur moyen de poser des problèmes hautement philosophiques réside dans les réjouissances de l’humour, les embardées du grotesque et les folies de l’érudition. (François Angelier, Le Monde des Livres)