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Frère d’âme

Seuil

Un matin de la Grande Guerre, le capitaine Armand siffle l’attaque contre l’ennemi allemand. Les soldats s’élancent. Dans leurs rangs, Alfa Ndiaye et Mademba Diop, deux tirailleurs sénégalais parmi tous ceux qui se battent alors sous le drapeau français. Quelques mètres après avoir jailli de la tranchée, Mademba tombe, blessé à mort, sous les yeux d’Alfa, son ami d’enfance, son plus que frère. Alfa se retrouve seul dans la folie du grand massacre, sa raison s’enfuit. Lui, le paysan d’Afrique, va distribuer la mort sur cette terre sans nom. Détaché de tout, y compris de lui-même, il répand sa propre violence, sème l’effroi. Au point d’effrayer ses camarades. Son évacuation à l’Arrière est le prélude à une remémoration de son passé en Afrique, tout un monde à la fois perdu et ressuscité dont la convocation fait figure d’ultime et splendide résistance à la première boucherie de l’ère moderne.


  • “Avec sa concision, son style incantatoire qui évoque les griots, ses références subtiles aux poèmes d’Apollinaire ou de Senghor, le roman emporte indéniablement.” Le Monde
  • “Avec son style oral, naïf, ses expressions répétées comme un mantra, le roman de Diop envoûte plus sûrement qu’un classique roman sur la guerre. Il est original car il donne la voix à ceux qu’on a peu entendus, ces Africains recrutés pour leur courage et leur capacité à terrifier l’ennemi.” Le Figaro
  • “Ce roman est une merveille. Écrit dans un style simple, presque naïf, mais étonnant, il nous raconte la tragédie des tranchées avec une délicatesse émouvante. Ce n’est pas un roman sur la guerre, c’est plutôt un livre sur ce que Montaigne appelait « la soudure fraternelle ».” Le Point
La porte du voyage sans retour

La porte du voyage sans retour

Seuil - 2021

« La porte du voyage sans retour » est le surnom donné à l’île de Gorée, d’où sont partis des millions d’Africains au temps de la traite des Noirs. C’est dans ce qui est en 1750 une concession française qu’un jeune homme débarque, venu au Sénégal pour étudier la flore locale. Botaniste, il caresse le rêve d’établir une encyclopédie universelle du vivant, en un siècle où l’heure est aux Lumières. Lorsqu’il a vent de l’histoire d’une jeune Africaine promise à l’esclavage et qui serait parvenue à s’évader, trouvant refuge quelque part aux confins de la terre sénégalaise, son voyage et son destin basculent dans la quête obstinée de cette femme perdue qui a laissé derrière elle mille pistes et autant de légendes.

S’inspirant de la figure de Michel Adanson, naturaliste français (1727-1806), David Diop signe un roman éblouissant, évocation puissante d’un royaume où la parole est reine, odyssée bouleversante de deux êtres qui ne cessent de se rejoindre, de s’aimer et de se perdre, transmission d’un héritage d’un père à sa fille, destinataire ultime des carnets qui relatent ce voyage caché.

Frère d'âme

Frère d’âme

Seuil - 2018

Un matin de la Grande Guerre, le capitaine Armand siffle l’attaque contre l’ennemi allemand. Les soldats s’élancent. Dans leurs rangs, Alfa Ndiaye et Mademba Diop, deux tirailleurs sénégalais parmi tous ceux qui se battent alors sous le drapeau français. Quelques mètres après avoir jailli de la tranchée, Mademba tombe, blessé à mort, sous les yeux d’Alfa, son ami d’enfance, son plus que frère. Alfa se retrouve seul dans la folie du grand massacre, sa raison s’enfuit. Lui, le paysan d’Afrique, va distribuer la mort sur cette terre sans nom. Détaché de tout, y compris de lui-même, il répand sa propre violence, sème l’effroi. Au point d’effrayer ses camarades. Son évacuation à l’Arrière est le prélude à une remémoration de son passé en Afrique, tout un monde à la fois perdu et ressuscité dont la convocation fait figure d’ultime et splendide résistance à la première boucherie de l’ère moderne.


  • “Avec sa concision, son style incantatoire qui évoque les griots, ses références subtiles aux poèmes d’Apollinaire ou de Senghor, le roman emporte indéniablement.” Le Monde
  • “Avec son style oral, naïf, ses expressions répétées comme un mantra, le roman de Diop envoûte plus sûrement qu’un classique roman sur la guerre. Il est original car il donne la voix à ceux qu’on a peu entendus, ces Africains recrutés pour leur courage et leur capacité à terrifier l’ennemi.” Le Figaro
  • “Ce roman est une merveille. Écrit dans un style simple, presque naïf, mais étonnant, il nous raconte la tragédie des tranchées avec une délicatesse émouvante. Ce n’est pas un roman sur la guerre, c’est plutôt un livre sur ce que Montaigne appelait « la soudure fraternelle ».” Le Point

Les désenchantés

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Avec Andreï KOURKOV, Alaa EL ASWANY, Alexandre LENOT, David DIOP
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Entre mémoire et Histoire, une relation à construire

Avec F. SARR, P. BLANCHARD, D. DIOP, A. JENNI - Saint-Malo 2019

Avec F. SARR, P. BLANCHARD, D. DIOP, A. JENNI

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