Seconde partie du portrait de Panaït Istrati par Golo où l’on découvre ce diable d’homme devenu écrivain grâce à Romain Rolland qui le surnomma le « Gorki des Balkans ». Compagnon de route des communistes, il séjourne en URSS et sera, à son retour, l’un des premiers à dénoncer, au grand dam des staliniens, la réalité du régime soviétique. Calomnié, trainé dans la boue, Panaït Istrati sera traité de « bourgeois romantique », d’« anarchiste brouillon », d’« agent provocateur » à la solde des forces capitalistes.
Revue de presse
- « L’absence de cases de BD, les personnages parfois flottants dans l’espace, et des actions qui se chevauchent, retracent la façon échevelée de raconter de l’auteur… Les plans larges à la Hugo Pratt font rêver sur Istanbul, Le Caire, le Liban, les ports, les marchés… » Nova
- « Golo enveloppe d’un noir et blanc somptueux son existence tumultueuse, contant ses amitiés indéfectibles, son idéalisme actif et sa découverte du monde. Une biographie dense mais jamais ennuyeuse » Télérama